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Un siècle avant la démocratisation du voyage en avion, le chemin de fer montrait déjà la voie d'un succès "du coût" garanti. Et bien oui, du coup...!

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 22 janvier 2024. D'abord réservé à une certaine élite, la voie des airs est désormais devenue le moyen le plus utilisé pour aller loin. Ou presque loin... Entre les décisionnaires qui ont développé les gros porteurs, et ceux qui croyaient à la vitesse supersonique, il s'est sans doute manifesté une meilleure prise en compte du passé chez les premiers que chez suivants. Cette remarque ne concerne pas seulement ce qui se passait outre-Atlantique, où l'avion avait déjà porté un coup très rude aux relations ferroviaires dès le cours des années 1950-1960. En France, 10 ans plus tard, deux "écoles" disputaient ce qui était bel et bien un combat, entre les acteurs du projet Concorde et ceux qui préparaient l'aventure Airbus. Une alternative entre la vitesse chère et le coup du coût massif et modéré. Certes, un siècle plus tôt (selon un "à la "louche" approximatif du temps qui passe), l'avion n'était pas inventé. En revanche, le chemin de fer était sur la bonne voie, faisant bouger des foules de plus en plus denses. Oublions cette "louche" pour en venir à des points bien plus précis. En 1891, tous réseaux confondus (on était encore loin de leur réunion en une seule compagnie nationale), il avait été dénombré pas moins de 256,671 millions de voyageurs. Ce qui correspondait déjà à plus de 700.000 personnes empruntant un réseau ferré chaque jour pour se déplacer. Colossal...? Pourtant, ces "usagers" n'avaient encore rien vu...!

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En 1891, pour les chemins de fer de l'Hexagone, sonne l'heure d'une très substantielle réduction des tarifs. Huit années plus tard, à la veille de l'année 1900, le total des personnes transportées a crevé le plafond des 400 millions. La progression dépasse +55%. Ce sont les classes populaires qui ont apporté la plus grosse part de nouveaux transportés. Voyageant en 3ème classe, ces clients de compagnies vont, sur cette période, passer de 179 à 322 millions. Des chiffres dont il faut se rappeler qu'ils concerne un temps où l'avion n'existait pas, et l'automobile, naissante, ne répondait encore qu'à des usages quasi expérimentaux. (En revanche, la circulation hippomobile était encore très active). Il y a un demi siècle, alors que l'avion, aidé par l'apparition des gros porteurs (longs mais aussi moyens courriers), a permis une large démocratisation de la voie des airs, l'explosion du nombre des passagers ne pouvait pas être accueillie comme une surprise. Le moment viendra (bientôt) où il sera indispensable d'ajouter un paragraphe supplémentaire indispensable, concernant un autre critère, celui du coût combiné à la commodité, pour lequel l'automobile a aussi eu son mot à dire...

(Chiffres d'après l'ouvrage "En ce temps là, la vapeur...!", "Les chemins de fer du Nord", Editions Rimage- La Vie du Rail.)

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Tag(s) : #- HISTOIRES D'AIR, #- TRAIN, TRAINS..., #- ACTUS
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