De là à tomber dans l'évocation d'aptitudes presque magiques propres à sublimer les neurones artistiques de tout quidam se voulant super clicheur, il n'y avait qu'un pixel à franchir. C'est fait...
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- KELEREPUS, 23 janvier 2024. Les vendeurs de "techno" persévèrent dans des affirmations qui frisent un "sacré culot"...! Samsung, détrôné par Apple sur la plus haute marche du podium des vendeurs de smartphones (selon IDC), y va d'une petite exagération supposée vendeuse. Son dernier né, le Galaxy S24, qui fonctionne avec l'apport de l'intelligence artificielle, est au cœur de sa stratégie du moment. Nouvelle preuve que le thème de la prise de vue est majeur dans les argumentaires dédiées aux mobiles, le fabricant coréen axe la présentation de ses atouts en direction de cette fonction. Et certains de ses dirigeants n'y vont pas de langue morte pour affirmer que cette IA intégrée "permet aux utilisateurs de devenir des photographes experts en quelques clics intuitifs sur l’écran". Un peu comme si un pinceau animé par cette même technique logicielle permettait à quiconque de devenir Rubens, un traitement de texte de métamorphoser le plus modeste scribe en Victor Hugo, un clavier arrangeur de faire surgir un nouveau Mozart. Qui veut devenir Robert Doisneau au détour d'une promotion d'opérateur,...? A ce point, on finirait même par se contenter de placer ce joujou sur un trépied, et de le laisser agir seul.
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Certes, la technique peut largement aider le preneur d'images profane. Les appareils photographiques n'ont d'ailleurs cessé de le faire depuis des décennies. Et nul doute que ce nouveau produit soit très largement optimisé dans ces fonctions pour une assistance aux souhaits de l'opérateur amateur. Mais, revers cruel de l'argument, totalement inutile pour celui qui est déjà un authentique expert. D'ailleurs, un expert, c'est quoi...? Vaste substantif qui va des rapports sollicités devant les tribunaux aux connaisseurs très aboutis en toutes sciences et disciplines. Mais sûrement pas artistes. C'est de ce point que se glisse le grain de sable dans le grain photo. Car un photographe amateur se voit surtout capable de créer des images aussi immortelles que celles de sommets reconnus dans cette pratique de la prise de vue. Ou alors, il se contente de "clicher" la famille ou les copains autour de l'apéro d'une belle journée estivale. Ce qui n'est déjà pas si mal, et en rien répréhensible. D'où cette utilisation très dominante des fonctions automatiques par les possesseurs d'APN, même de haut de gamme. Dire que les automatismes sont épaulés par une IA finement élaborée aurait peut-être été suffisant... Sans que soit associée cette métamorphose de l'individu, se rapprochant des aptitudes d'une technique souvent présentée comme capable de parler comme les plus grands orateurs, écrire comme les plus grands auteurs, au point de dupliquer talents et génies. L'IA peut tout... mais qui trop embrasse...