L'AUTO, la route et le respect des règles de sécurité. La honte surgit par la bande...!

Alors que l'on attend de tout conducteur qu'il se comporte en "zéro défaut", il n'en va pas de même pour la scandaleuse insignifiance de l'entretien des éléments routiers de sécurité.

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 24 mars 2024. Si un jour, une colère des automobilistes soudain se soulève, il sera interdit aux gestionnaires du réseau de se dire étonnés. C'est même cette absence de réaction virulente qui pourrait étonner. Cette bande supposée blanche et presque totalement effacée (photo) n'est autre que celle signalant au sol un "stop" obligatoire. Elle fait partie d'un paysage plus qu'habituel. Mais nous le savons tous, les finances publiques sont telles qu'un peu de laque blanche (et les bras pour la brosser) est devenu en des millions de points sensibles des routes et voies urbaines une charge hors de portée des moyens disponibles. Plus qu'un pied de nez, un véritable "foutage de g..." face aux prélèvements dont il est très officiellement reconnu que notre Hexagone est le champion planétaire. Il faut préciser que cette petit couche d'une acrylique longue durée n'est pas seulement utile pour indiquer aux conducteurs qui doivent s'arrêter où est la limite exacte à ne pas dépasser. C'est l'indispensable indicateur pour ceux qui circulent sur la voie "protégée", qui leur permet de voir, de loin, s'ils arrivent sur une intersection où les autres automobiles doivent s'arrêter, ou soumise, par exemple, à une priorité à droite. Alors, plus un centime pour entretenir cette signalisation au sol...? Là, c'est effectivement se moquer du monde. Car depuis quelques années, des dépenses considérables ont bel et bien été engagées, sur ce même réseau, principalement les routes, et sans utilité évidente, voire même dans un gaspillage dont les responsables devraient être sanctionnés. Passons sur les fort discutables bandes et couloirs pour cyclistes qui surgissent à l'approche du moindre hameau, où l'un des plus rares spectacles est celui de bicyclettes surprises en pleine action. En revanche, chacun a encore en mémoire la gigantesque valse des panneaux pour la limitation à 80.km/h, remplacés ensuite pour une retour au classique 90. Et que dire de ce plan ayant consisté à débaptiser les nationales, pour en faire des départementales...? Avec pour sanction l'automobiliste qui se perd dans des numéros qui ne lui disent plus rien, alors qu'ils étaient, depuis "l'ère Michelin" un instrument de guidage à leur unique intention (et non pour indiquer à des fonctionnaires départementaux les limites de leurs interventions pour boucher le nids de poules et entretenir la... signalisation au sol). C'est la reconversion de la quasi totalité du bornage et des panneaux indicateurs des grandes voies de circulation qui a été entraînée dans ce délire administratif, aux frais des contribuables, ce qu'il n'est pas inutile de rabâcher même aux frontières de l'excès. Cette dérive est un rappel à propos de services dont les décisionnaires semblent croire que les citoyens sont à leur disposition. C'est exactement l'inverse. Ajoutons qu'il en va de même pour de nombreux passages pour piétons, à peine mieux servis en peinture, mais en revanche agrémentés de milliers de ralentisseurs aux profils et mise en visibilité en totale contradiction avec les dispositions réglementaires.

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