Festival Son et Image 2015 : superbe !

Il y avait du monde dans les salons et les couloirs de l'hôtel du bord de Seine à Paris ce dernier week-end (17-18 octobre 2015). Le FIS 2015 a très largement tenu ses promesses, et même peut-être réussi à profiter d'une opportunité inattendue. Le nouveau centre Beaugrenelle, voisin immédiat, ouvrait pour son premier dimanche suite à la publication du décret d'application de la loi Macron sur l'ouverture dominicale des magasins*.

Mais le son et les images étaient aussi et surtout une fois de plus l'éminent sujet d'intérêt pour des visiteurs initiés ou non. Un moment fort, qui ne manquait pas de mettre en évidence des enseignements sur lesquels il sera utile de revenir. Ceux-ci sont bien sûr en étroite relation avec le marché, les conditions dans lesquelles celui-ci évolue, après des décennies de lente dérive vers des quantités de produits certes nobles, vendeurs, générateurs CA et de quelque profitabilité, mais qui ont doucement mis en marge des grands courants de consommation des loisirs aussi simples que l'écoute de la musique ou le visionnage de films et vidéo dans d'excellentes conditions.

Les opportunités gaspillées se récupèrent-elles un jour ? Le FIS y contribue. Dans ce sens, une mention particulière doit être adressés à l'organisateur, qui est l'un des rares sur notre territoire et dans notre univers de loisirs techniques à accomplir tout au long de l'année un véritable travail de préparation et de communication. Un travail qui manque cruellement à d'autres salons et manifestations de chez nous, dont les animateurs ne peuvent pourtant que constater à quel point ces tâches indispensables sont menées avec détermination par de nombreux organisateurs à l'étranger.

* A ceux qui ont fait part de leurs doutes quant à la classification en zone touristique internationale de ce quartier, il faudrait suggérer de venir s'y promener pour mieux comprendre. Outre la tour d'un certain Eiffel qui n'est pas très loin, une autre composante de ce secteur saute au regard de tout observateur. Les hôtels qui y sont implantés regorgent de visiteurs professionnels (équipages de compagnies aériennes inclus) et de touristes souvent venus de l'autre bout du monde.