L'an neuf se présente sous les meilleurs auspices pour qui adore l'auto d'hier et frémit plus que jamais pour l'auto de maintenant et donc de toujours.
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- KELEREPUS, 3 janvier 2024. Alors que l'automobile actuelle est plus que jamais aux prises avec des considérations propres à altérer le moral des plus optimistes, son vécu sur le temps long ressemble à une heureuse revanche. Alors que les souvenirs se sont accumulés suite à la célébration du centenaire des 24 Heures du Mans, à l'orée de l'été dernier, c'est un nouvel anniversaire qui est annoncé. Du 14 au 20 octobre, le Salon de l'Auto de Paris (rebaptisé Mondial de l'Auto, ou encore surnommé Paris Motor Show) soufflera ses 90 bougies, en abordant un moment clé de son histoire. Confronté à l'épidémie destructrice de la plupart des grands salons, tous thèmes confondus, et au niveau planétaire, c'est un peu de sa survie qu'il sera question. Comme chacun le sait, les grands salons périclitent parce que des industriels majeurs rechignent à y exposer. Leur actualité est mondiale, dans sa couverture mais aussi dans son calendrier, qui ne se recoupe nullement avec les dates, souvent traditionnelles, des rendez-vous locaux (US, Europe, etc..) par ailleurs devenus bien trop lourds financièrement. Bon courage aux organisateurs, tandis que dès les premières semaines, reviendra en force un moment qui, en revanche, ne connaît pas (presque pas) la crise. Rétromobile est l'un des innombrables événements consacrés aux anciennes, celles qui fascinaient, fascinent encore, et sont devenues en prime des refuges bien plus confortables pour des économies que l'inflation et les placements qui manquent "d'intérêts" grignotent inexorablement. Dès le dernier jour de janvier, Rétromobile dévoilera le numéro 48 de sa déjà longue histoire. Un paradoxe y sera au premier plan, avec une célébration de MG, dont le EX-181 avait eu l'audace, en 1957, d'atteindre une vitesse qui aujourd'hui encore la place entre le plus rapide des TGV et l'avion (395,31.km/h). Paradoxe, parce que MG, sous une houlette chinoise, s'est affichée comme l'une des vedettes des immatriculations d'électriques en fin d'année 2023. Autre tendance pour cette saison, celle d'une prise en mains plus nourrie que jadis des véhicules d'hier par des industriels qui réalisent que le passé est aussi une contribution à leur succès du présent. On en aura encore à raconter...
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