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Dans quelques jours, s'ouvriront les portes du rendez-vous de la "Milan Design Week, considéré comme le plus important au monde. Regard sur une discipline mal connue, qui se résume trop souvent à l'art de créer des formes nouvelles seulement aptes à capter les attentions.

- KELEREPUS -

- KELEREPUS, 11 avril 2023. Le design n'est pas simplement un métier d'artiste, un univers d'intervenants "seulement" capable de générer les modes. Une occasion de souligner ce point nous est donnée par l'actualité. Du 18 au 23 avril 2023, le design sera au centre d'un événement de portée planétaire la Milan Design Week, (plus de 200.000 participants), assez logiquement couplé au monde du meuble, dans lequel il peut, aux yeux des profanes, être dans son élément de prédilection. En réalité, le designer est à tout ce qui nous entoure d'industriel ce que l'architecte est au moindre bâtiment. Donc pas seulement celui qui crée des volumes, des espaces, des ambiances, des modes.

 - Qu'un simple regard soit porté vers des chaussures, des costumes, des carrosseries d'automobiles et d'autres élégances d'essence transalpine, et chacun peut comprendre pourquoi ce rendez-vous majeur se tient dans la métropole lombarde. -

Sa compétence lui impose aussi -et même surtout- de savoir gérer techniquement ce qu'il conçoit, matériaux, solidité, sécurité, durabilité. Le design a donc pour principal partenaire l'industrie, qui "le fait vivre", parce qu'elle a une nécessité incontournable de recourir à ses services. D'ailleurs, de nombreux bureaux de design travaillent principalement en répondant à des commandes de groupes de toutes tailles, dans l'automobile, l'aéronautique, les chemins de fer, l'électronique, la photo, l'outillage... Vous avez compris, partout.!

Le designer Paul Arzens a créé ces locomotives françaises très reconnaissable à leur pare-brise incliné, permettant d'éviter des reflets nocifs pour la visibilité. Devenu signe de reconnaissance. (Il ne fut pour rien dans le rose Ouigo, peut-être issu des surstocks d'un revendeur low-cost en perdition).

La clé essentielle de cette osmose avec les productions dites "manufacturières" (bien que depuis longtemps non produites "à la main") réside notamment dans la conception de produits ou équipements en y associant la mise en œuvre des matériaux éventuellement nouveaux, le modes d'usinage (même avec l'implication de plus en plus omniprésentes des conceptions informatisées et des automatismes et de la robotique). De surcroît, ces mêmes équipes de designers ont à intégrer des fonctions et des usages parmi les plus novateurs. Le tout sans oublier les facettes commerciales. ce qui se fabrique doit être séducteur pour l'utilisateur ou l'exploitant (pour un smartphone comme pour un avion, une pelle mécanique, une locomotive, etc.), tout en n'occultant surtout pas ce qui constitue l'image de la firme, pas plus que les tendances du moment, formes, couleurs, "cosmétique". Nous sommes loin de l'artiste inspiré, vêtu façon bohème, travaillant isolé dans son atelier. à l'image de l'artiste peintre ou du sculpteur. Les objets et équipements qui entrent dans le cadre des loisirs "avec de la technique  dedans" -chers à ce blog-, sont aussi passés par les mains, le talent et le savoir-faire de ces acteurs presque obscurs de la production, alors qu'ils en déterminent tant de facettes. Ainsi, finalement, le design est une activité très technique. Mais c'est aussi un métier d'artiste, un univers d'intervenants indispensables même pour générer des modes et "styles de vie".

 

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Tag(s) : #- ACTUS, #- Evénements
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