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Quand avez-vous écouté pour la dernière fois de la musique ne "sortant" pas d'équipements électroniques...? Le défi de la fidélité voulue "haute" est perdu dans la simple question "fidèle à quoi...?"

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 22 février 2025. Il n'y a pas que la musique symphonique ou l'opéra à relever de ce défi de l'ère présente. Lequel en induit un autre, celui de la possibilité d'entendre, d'écouter, de percevoir une musique seulement issue d'instruments, sans un cheminement par un disque, une radio, une sono de scène... De cette réalité naît l'incapacité pour la plupart des individus de s'appuyer sur un repère authentique. Un phénomène qui n'est pas nouveau, mais a sans doute pris de l'ampleur avec la disparition d'un trop grand nombre de lieux, auditoriums inclus, où une découverte des sons dans leur réalité pouvait être concrétisée. Dès la prolifération de la radio et celle du disque, qui se sont produites... de concert, -années 1950-1960-, l'habitude d'écoute a commencé à se décaler vers des petits haut-parleurs propulsant des bandes de fréquences étroites, avec une dynamique limitée, gommant la plupart des finesses de timbres et d'expressions. Vision élitiste...? Certainement pas. Dans l'évolution constatée, les cafés-concerts d'une autre époque sont entrés dans le registre du folklore, les DJ ayant pour leur part largement supplanté l'orchestre du bal populaire. Parallèlement, force est de constater que les spectateurs de l'Opéra (de Paris, ou Bastille) ne représentent qu'une faible proportion de la population*, tout comme ceux qui fréquentent année après année les réunions mondialement connues de Salzburg ou de Bayreuth... Des séparations qui parfois se fondent davantage sur des critères socio-politiques, "des trucs pour les riches" vont même jusqu'à pitoyablement considérer certains. Dans ces conditions, il est bien peu étonnant de constater une sorte de spirale mal orientée. De quoi porter aux nues les petites enceintes connectées, aux capacités musicales très indigentes, mais qui répondent à un prénom pour allumer le lampadaire du salon. Rares sont ceux qui peuvent imaginer ce que tout individu ressent à la rencontre de musiciens, à seulement quelques pas de distance, exploitant en vrai de vrai leurs instruments. Ce qui pourrait surgir aussi d'installation bien pilotées (en fonctionnement bien sûr), dans des lieux (magasins) où circule le plus grand nombre (et pas seulement dans des points de vente parfois si élitistes qu'on ose pas y entrer. Ecouter de la musique, sans plus, sans rien d'autre. Ne faudrait-il pas souligner qu'il y a dans cette attitude de nombreuses enseignes un gaspillage de possibilités...? D'autant qu'à la différence de nombreux autres plaisirs et loisirs, cette musique ne demande aucune connaissance. Ecouter, rien de plus. Du vrai gâchis, non...? 

* Proportion cependant non nulle, car dans les salles de concert et à travers des évènements assez nombreux organisés localement, une quantité de mélomanes (ou amateurs) potentiels à quand même un pied mis à l'étrier. Sans grande suite, hélas...

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Tag(s) : #- DU MAL À Y CROIRE !, #- LA MUSIQUE, #- ACTUS
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