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Il y avait du monde au-dessus des têtes des parisiens aujourd'hui. Il n'est pas certain que les spectateurs de la grande boucle sachent que le ciel est aussi encombré que la route...

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- KELEREPUS -

 

- KELEREPUS, 23 juillet 2023. C'est fini. L'ultime ligne d'arrivée est franchie. Le maillot jaune et les vainqueurs des autres classements ont reçu les médailles, les coupes, les bouquets, et quelques charmants baisers. L'heure est désormais au retour, à la maison pour la plupart, à l'hôtel pour les compétiteurs et suiveurs venant de plus loin. La petite ville mobile que constitue durant trois semaines cette compétition suivie par la plus large de toutes les audiences TV se désagrège. On s'embrasse, on file, à l'année prochaine. C'est aussi l'heure du retour à la base pour ceux qui ont été bien moins remarqués, alors qu'ils ont surplombé le spectacle avec une vue plongeante imprenable.

Celui que les passionnés voient, au-dessus de Paris, mais aussi durant les étapes, est l'hélicoptère qui dans les ascensions, les descentes, les longues lignes droites, bat de ses mouvements de rotor l'air jusqu'à créer une sorte de surround naissant dans la foule. Sur la capitale (photo), cet Ecureuil-AS355 a suivi la progression du peloton jusqu'aux Champs Elysées, et s'est attaché à accomplir les mêmes tours que les coureurs. D'où ce tracé qui, comme toutes les photos de cette info, sont celles du site Flightradar-24 (que tout internaute peut suivre, sur ordinateur, smartphone, tablette, en temps réel). En réalité, ce sont deux appareils qui se sont relayés pour cette étape finale.

Mais il y avait aussi du monde en l'air, sur cette étapes comme sur les autres, pour des raisons plus techniques. Deux Beech Super King 200 se sont partagé la tâche des liaison HF. L'un d'eux affiche une immatriculation qui est presque un message à elle toute seule, Fox--Hotel-Fox-Tango-Victor. Ou, par précaution pour ceux qui n'ont pas encore compris, F (pour France) puis... HFTV... L'un des deux venait de son port d'attache, Moulins (graphique ci-dessus), l'autre de Auxerre. Deux excellents bi-turbopropulseurs qui volent vite, loin, pressurisés, et donc loin au-dessus des intempéries, le plus souvent. Au fait, à tous ceux qui frémissent à l'idée de voyager dans un tel avion, donc "à hélices", qu'ils sachent que non seulement cette forme de propulsion reste très actuelle, plus économique et plus souple en utilisation, et qu'à la différence des réacteurs, ce type de moteur n'avale pas d'oiseau...

Ces deux aéronefs avaient un troisième larron un peu emmêlé à leur plan de... survol. Un Piper PA-31-350, arrivé de Rouen, a complété les opérations de survol du peloton. Une belle affluence qui n'a rien d'improvisé. La ville de Paris et ses environs proches ne peuvent être survolés à moins de 7.000 pieds (2000 mètres) et les aéroports de Roissy et Orly (sans oublier ni Le Bourget, aviation d'affaires, ni Villacoublay) génèrent l'un des plus intenses trafics de la planète, ce qui n'autorise aucune fantaisie. Même avec ces survols (et quelques autres dont on ne parle pas...). Alors que les traces sur le suivi laisseraient croire que des artistes se livrent à créer selon une inspiration en boucles (répétées) des figures bien compliquées... 

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Tag(s) : #- ACTUS, #- Manches et palonniers
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