MARKETING téléphonique: faut-il poursuivre, les consommateurs ne répondant plus...?

Quelques irréductibles continuent à importuner des milliers de personnes pour leur vanter les mérites d'un produit ou d'un service qui ne les intéresse pas. Ces appels non identifiables sont de plus en plus ignorés.

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 12 mai 2024. Dans la famille des procédures de type "pied dans la porte", la téléphonie chancelle. Si les lignes téléphoniques classiques devenues pour beaucoup "IP" sont encore utilisées, c'est le smartphone qui a d'une manière quasi générale pris le relais. Et envers lui que les tentatives de contact sont les plus nombreuses. Sur l'un comme sur l'autre, la sonnerie inattendue se manifeste à des moments que les appeleurs jugent favorables, comme le moment des repas (comme si laisser refroidir ce qui est dans l'assiette était une circonstance "favorable"). Une pratique dont l'élégance ne lui porte guère bonheur. Dans une statistique communiquée par l'ARCEP il y a quelques jours, il est révélé que ces appels non identifiés (car même un numéro qui s'affiche est presque toujours quai aussi anonyme que l'appel masqué) obtiennent un "décroché" dans moins de 10% des cas. En effet, seulement 8% des individus reconnaissent prendre l'appel d'une manière systématique. Sans doute parce que l'éventualité d'un appel important reste présente dans un coin de l'esprit. Mais en revanche, un bon tiers des appelés ne répondent presque plus, un autre aussi bon tiers rigoureusement jamais. Environ 70% des appelés réagissent négativement, l'affaire est ainsi tranchée. D'autant plus que, faut-il s'en étonner, les proportions négatives ne font que progresser. Ceux qui épuisent encore quelques ressources dans la mise en oeuvre de telles sollicitations devraient peut-être viser d'autres moyens d'action. Mais cela ne nous regarde pas.

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