CAMPAGNES pour l'auto, ou auto pour les campagnes... Fondements d'une innovation...

Entre les fiacres, les omnibus, les tramways électriques et même les chemins de fer "métropolitains", l'auto en zones urbaine n'avait rien d'indispensable. En revanche, pour la vie rurale, l'instrument motorisé ne pouvait plus attendre...

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 8 février 2025. L'automobile serait-elle née pour un environnement qui se dotait de forces motrices au service de l'homme...? Alors que la foule se presse ce week-end dans les allées de Rétromobile (Paris, Porte de Versailles, jusqu'au 9 février), ou ce dimanche sur le parcours du Rallye des Givrés, (Pays de Retz- lire ICI) pour se plonger dans l'intérêt, voire la passion des berlines, coupés et cabriolets, il n'est pas inintéressant de se replonger dans ce que furent les conditions d'une naissance historique. Dans les campagnes, dès la fin du 19ème siècle, la motorisation s'invite dans de nombreuses tâches des univers agricoles ou vinicoles. Des deux côtés de l'Atlantique, des conquêtes de ce qui amplifie la puissance musculaire de l'homme et de ses animaux domestiques sont réalisées. Moissonneuses, batteuses, tracteurs, sont en phase de conquête, et répondent aux besoins pour labourer, récolter, soigner semis, vignes et plantations. Pas étonnant que bien des automobiles du début du 20ème siècle, et beaucoup d'autres conçues largement plus tard, soient aussi imaginées pour des usages plus proches de l'utilitaire ou de l'utilisation en région que pour des promenades sur les grands boulevards ou les abords des plages. Le véhicule se plonge dans l'évolution vigoureuse de l'automobilisation. (Ceux qui, plus par une hargne autophobe que par des élans rationnels, montrent du doigt les actuels "SUV", sont donc dans une erreur qui fausse l'idée qu'ils se font de l'utilité native du véhicule automobile). Bien des initiatives tournent autour de telles réalités incontournables.

Comme la capacité à circuler là où les routes n'existent pas encore, les chemins pratiqués par les charrettes et autres équipements hippomobiles pas davantage enduits de bitumes aux surfaces sans défaut. Pas étonnant que des séquences vues et revues de la célèbre Ford-T la montrent à son aise dans des océans de boues et ornières. Ni que, bien plus tard, et presque en guise de sujet d'étonnement, la 2CV Citroën intègre dans son "cahier des charges" la traversée champêtre et sans omelette d'un panier plein d'œufs frais pondus sur sa banquette arrière. La véritable terre d'origine de l'auto est bien celle qui se cultive. Et les très nombreux ménages qui, depuis la crise du Covid, ont rejoint la vie en ruralité ne l'oublient pas. Il reste des chemins plus ou moins bien empierrés qui constituent d'utiles raccourcis ou des itinéraires de détente et de captation de bols d'air... 

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