FRANCE, jets et hargne, l'addiction fiscale prend encore de l'altitude. "On s'refait pas"....

Chassez le naturel, il revient à grande vitesse. La haine jalouse à l'égard de tout ce qui vole se manifeste à nouveau. On a les urgences et les envies punitives que l'on peut.

- KELEREPUS -

- KELEREPUS, 11 avril 2023. Voilà qui va ravir les équipes de Dassault Aviation et de la Socata, entre autres. Ces deux entreprises bien de chez nous sont très actives et collectionnent les succès dans le domaine de l'aviation d'affaires. Dans le quotidien Les Echos de ce jour, apparaît une info qui souligne que les bonnes vieilles traditions fiscales à la française ne se perdent pas. Sans doute qu'une préoccupation écologiste sert d'alibi à cet appétit frénétique de taxation que remet en visibilité (au cas où) le quotidien économique. On imagine déjà l'impact colossal qu'une telle fiscalisation augmentée pourrait avoir sur les possibles gaz à effet de serre dont souffre (peut-être) notre planète. Hélas, si cette mesure a un effet, celui-ci sera probablement surtout de reporter une part des voyages prévus en l'air vers le réseau routier, ou les chemins de fer. Dans les deux cas, le gain écolo à la clé est pour le moins douteux, surtout si l'on tient compte, outre la consommation pure liée aux déplacements par "jets loués", à tout ce qui découle de la mise en œuvre et de l'entretien des structures pour transports terrestres (routes, voies ferrées). Dans ce sujet, une question se pose. Les TBM (de cette Socata), les PC12, les Super King Air ou 1900d (Beechcraft), qui sont propulsés par des hélices, et donc pas des "jets" sont-ils concernés... 

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