Dans une ambiance très préoccupante, un nouveau millésime se prépare. L'heure de penser très fort aux hobbies et loisirs technico-dépendants est là. Une salvatrice priorité.
- KELEREPUS, 26 décembre 2021. Et hop...! Les cadeaux ont été déballés, les chocolats un peu -au moins- entamés. C'est l'heure de la trêve dite des confiseurs, mais avec un grain d'inquiétude, que les médias suralimentent comme par un plaisir presque pervers. Oui, le virus est là. Oui, on a du mal à s'en dépêtrer. N'est-pas justement un climat idéal pour se propulser les esprits vers des préoccupations plus ludiques. Quelle (auto) ancienne adopter dans les prochains mois...? Quels clichés inscrire à un programme de prises de vues...? Comment se préparer pour les futurs beaux jours un train miniature de jardin ou, dans les limites restreintes d'un meuble suédois, un réseau de trams dans un petit quartier urbain en N...? Comment disposer les enceintes pour encore mieux profiter du son Hi-Res...? Quels nouvelles "machines" intégrer dans une simulation de vol...? Etc. Installer quelques solides et palpitants défis, imposant de longues réflexions, mais aussi des recherches, des plans, des croquis, regarder (Internet ne transmet pas le Covid) ce qu'ont fait d'autres amateurs acharnés... Heureux ceux qui ont des loisirs de cette multitude de genres dont une part majeure se déroule dans la pensée, et bien souvent, plus concrètement, dans un coin atelier, au sous-sol ou au grenier, voire parfois improvisé et éphémère sur un bout de table de cuisine. Que ceux-là songent aux autres qui, faute d'avoir contracté un virus distractif se rongent les neurones en tentant de décrypter les affirmations en méandres des meilleurs infectiologues et de quelques candidats rêvant d'un destin national. L'univers de ces loisirs avec un peu ou plus de technique n'a pas d'équivalence pour passer du bon temps, sans contact avec qui que ce soit, si on le désire. En attendant que sa majesté coronavirus sous ses déguisements variés nous lâche. Joyeuses Fêtes à tous.