AUTO : électrique, elle perd son principal organe de séduction. Le moteur, on s'en fiche...!

Les moteurs du nouveau monde auto n'ont plus rien avec ceux que l'on pouvait baptiser "les Moulins de mon Cœur". Côtés charmes et bien davantage. Le capot n'accueille plus que d'anonymes organes de l'ère des chevaux wattheures...

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 22 juin 2025. "Un sacré moulin...!" Admirant les innombrables cylindres d'une puissante routière, cette citation mille fois entendue n'a pas encore disparu. Mais son aura s'émousse. Sans chercher à diminuer l'intérêt porté à toutes les autres composantes, la motorisation de l'automobile se confond avec son histoire. D'autant plus que l'ensemble de la panoplie qui s'est agrégée autour de chaque voiture a toujours été le résultat de ce qu'imposait, d'abord et avant tout le reste, cette motorisation. Des plus petites mécaniques essoufflées, aux mastodontes du genre, suspensions, freinage, pneumatiques, profil, sécurité ont été configurés, parfois au prix d'efforts techniques majeurs -et de beaucoup de Recherches et Développements- pour suivre les prestations et répondre aux exigences nées de la mécanique. Certes, pour la voiture désormais électro-cultée, de la R&D, il y en a eu et il y en a encore beaucoup. Mais n'aurait-on pas oublié qu'une automobile est aussi le résultat d'une synthèse technique et d'un ultime coup de cœur, déterminant, un brin irrationnel, parfois même un peu exagéré pour le gardien de la tirelire. Il est pourtant établi que depuis la nuit des temps routiers, c'est la motorisation qui a propulsé intérêt, commentaires, admiration, critiques parfois. La cylindrée, la carburation (royaume où de véritables célébrités, Zenith, SU, etc. ont nourri tant de convoitises), l'injection, les soupapes, la configuration, entre V ou ligne, la distribution (dont cet arbre à came qui parfois entête), les turbos, stop...! Et voici cette machine de la famille ampères pénards, lesquels, d'accord, savent quand même décoiffer, priée réglementairement d'émettre au moins une mélopée, une sorte de rauque and roule, pour tenter de sortir de leur inattention des piétons frappés par cette casquomanie, conséquence de la pandémie de smartphomania. Mais ce moteur électrique, qui en parle.? D'où vient-il.? Qui le fabrique.? Quelle est sa forme, quelle est sa technique, sous quelle tension fonctionne-t-il et  pourquoi.? Quelle est sa puissance réelle, au banc, combien coûte son échange standard, comment sa puissance est transmise aux roues.?

"René vient d'arriver". Voilà une petite phrase qui perd de sa substance. "René, il a une deuche'vaux". C'est comme ça que, même sans le voir, on a su que c'était lui, arrivant dans l'obscurité du petit matin. Car, comme les chanteuses, chacune de ces thermiques avait et a toujours son timbre, sa voix, ses intonations. On ne confondrait pas, même sans les voir, une 2CV avec une Traction ou une Peugeot... Même, juste à l'oreille, aussi facilement qu'il est impossible de confondre le son d'un saxo avec celui d'une clarinette, la confusion ne s'invite pas entre une 2CV, une Dyna Panhard, ou une Coccinelle. Pourtant fidèles toutes les trois au refroidissement par air, air n'ayant ici rien de musical, et pourtant, c'est à se demander...! Entre une Tesla, une Dacia, une C4, ou une autre de ces électro-cultées, il faut légèrement tirer le rideau, et éventuellement reprendre une citation d'un regretté humoriste : "Qui c'est..."

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