- FLORIDE, USA, forte réalité automobile européenne, la France y étant dans sa juste modestie...

16 Avril 2025

Petite vision anecdotique de ce qui se montre là où le low-cost n'est pas une préoccupation prioritaire. Regard pourtant révélateur, capable même d'expliquer des phénomènes aussi actuels que préoccupants...

- KELEREPUS -

- KELEREPUS, 16 avril 2025. Dans le numéro 2176 de l'hebdomadaire La Vie de l'Auto, (qui sera en kioske le 17 avril), figure un intéressant reportage sur un événement consacré à des automobiles de collection. Celui-ci s'est déroulé dans le décor inimitable et fort accueillant de Amelia Island, petit paradis néanmoins accessible à de nombreux touristes et vacanciers en mal de quelque détente sous l'agréable soleil de Floride. Dans ce numéro, figure ce qui est à retenir d'une vente aux enchères. Attention, ce qui suit n'est surtout pas à regarder à la manière d'une statistique représentative. C'est seulement une vision, regard instantané, cependant non dépourvu d'une facette révélatrice. Re-attention, si vous vous plongez dans la lecture de cet article et que vous êtes sujet au vertige, commencez par vous asseoir confortablement, car dans la liste des ventes réalisées (convertie en euros) les chiffres vertigineux, dépassant le million, y sont en proportion "correcte", le cap des... 8 millions y étant franchi. Toutefois, notre observation se porte ici seulement sur l'origine de ces autos convoitées par des amateurs collectionneurs. Sur les 166 voitures proposées (143 vendues), figurent une soixantaine d'européennes, dont 20 italiennes, 10 britanniques, 29 allemandes. Et des françaises...? Trois, le chiffre 3, comme l'aurait précisé en articulant bien une standardiste d'autrefois, avant l'ère délicieuse du "tapez 1, tapez 2" etc... Dont une prestigieuse Talbot T120 de 1938 (issue des ateliers de Suresnes), une belle Citroën SM (version carbus...) et une inattendue, mais logique en ce lieu, Floride Renault en version cabriolet avec hard-top.

De ce survol anecdotique, ressort la très discutable influence de l'Etat de chez nous, qui a politiquement, durant des décennies, poussé le populaire supposé à la portée de tous mais peu lucratif (et pas toujours bien vendu outre-Atlantique) quand d'autres préféraient laisser faire les spécialistes du haut de gamme, du prestige, du très performant. Inutile de souligner que des Ferrari, Porsche, Bentley, Mercedes, Jaguar parsèment les tableaux mis en pages par La Vide de l'Auto... À chacun d'en tirer la morale qui lui convient...