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Les transports de passagers dans des périmètres locaux n'ont pas tous obéi à la suprématie de la fée électricité. Vapeur et motorisations thermique ont joué un rôle majeur il n'y a encore pas si longtemps.

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 28 août 2024. Pour les infrastructures réelles comme pour les modélistes, le fil d'alimentation est efficace, mais porteur de mille et un inconvénients. Comme sur l'image ci-dessus, le tramway (de Marseille, carte postale), une fois oubliée la rude tâche des chevaux, n'a comme fil conducteur à travers les décennies que cette caténaire, qu'il faut installer, entretenir, réparer, alimenter... Et dans lequel les occasions de s'emmêler ne manquent pas, sans même évoquer les parfois bien complexes défis liés aux changements de directions. Si au sol, l'aiguillage est depuis longtemps maîtrisé, en l'air, il peut faire aussi des étincelles...! Incontournable...? Pas tant qu'on le croit. D'ailleurs, il n'avait pas été retenu initialement pour l'alimentation de nos trains à grande vitesse, que seule la crise pétrolière de 1974 accompagnée d'une farouche "volonté politique" (associée au développement du nucléaire et donc de l'électrique) a fait changer de voie. Plus -encore- "cartes postales", on se souvient aussi de ces innombrables trains vicinaux, adorables aujourd'hui, pas trop confortables à l'époque, longeant les chemins de campagne et pénétrant au cœur des villes, animés à la vapeur.

Cependant, tous les véhicules sur rail, vite baptisés "tramways", ne sont pas restés scotchés à la puissance des électrons. En Belgique, des copies quasi conformes aux modèles se déplaçant sous tension, en bois qui plus est, ont eu recours à des moteurs diesel, comme celui que montre la photo ci-dessus. Ancienne...? Tout est relatif. Si le cliché ne date pas de l'ère numérique, elle témoigne pourtant d'une situation qui perdurait bien après la guerre 39-45. Cet "autorail" vu dans les Ardennes belges était encore en service actif en 1953, à peine deux ans avant que sur la ligne des Landes, deux fois successives, le record du monde sur rail (331.km/h) ne fut battu. Et mettant justement en évidence de réels défis en termes de captation qui restent d'actualité en 2024, en particulier quand la météo refuse obstinément de se faire complice du bon respect des horaires (le givre et le vent, voire leur très suspecte alliance occasionnelle). Au pire (ou au mieux) ce coup d'œil peut aider des modélistes dans leur souci de reproduire du vrai sans trop dépendre d'un fil à l'épate... 

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Tag(s) : #- LE RAIL, LE TRAIN, #- (RE) Découverte, #- ACTUS
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