AUTOROUTES, pourquoi tout est-il si cher dans les boutiques des aires et stations...?

Le Figaro vient de poser cette question. La réponse est pourtant aussi simple que logique, loin de "l'arnaque" que certains imaginent déjà.

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 13 août 2023. Le calme avant la cohue, des retours d'ici 48 heures risquent d'aider à expliquer l'une des raisons des prix effectivement élevés sur les aires de nos autoroutes. La photo ci-dessus est un élément de réponse. Sur ces voies rapides, la clientèle est (ou se croit) captive. Elle ne sort pas, si elle ne le veut pas. Et souvent, à tort, puisque sur certains parcours, sortir et entrer à nouveau permet d'obtenir un coût du péage inférieur à celui du trajet direct. Pire, ou mieux, lors des grands départs (ou retours) le moindre incident, voire l'accident grave, peuvent provoquer des blocages qui se prolongent, faisant dégringoler l'intérêt de l'utilisation d'un chemin supposé faire gagner du temps. La justification d'une sortie est double, puisque l'on économise le coût du péage, et que l'accès est commode aux commerces pratiquant des tarifs normaux. Enfin presque...

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En effet, en dehors de l'Ile-de-France et de quelques zones bien délimités, si le trajet se fait un dimanche ou un jour férié, le commerce est en général fermé. Premier des éléments de réponse, avec des magasins ouverts tous les jours, les coûts des ressources humaines sont très supérieurs, d'autant plus que de nombreux établissements autoroutiers sont aussi ouverts selon des amplitudes horaires importantes (tôt le matin, tard le soir...). De plus, un magasin ouvert s'éclaire, se chauffe (ou se rafraîchit) se nettoie en permanence (notamment les sanitaires). En bref, il ne faut pas beaucoup fouiller pour comprendre les raisons économiques en jeu. Ajoutons aussi que les sociétés concessionnaires des autoroutes ne cèdent pas leurs emplacements pour des conditions comparables avec celles des zones commerciales périurbaines, par exemple.

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Outre ce cadre général, il existe encore un point expliquant les niveaux de prix. Tout commerçant, contrairement aux idées parfois étrangement reçues, n'a pas à vendre ses articles le moins cher possible, mais au contraire au niveau le plus élevé accepté par la clientèle. En clair, il n'y a aucune raison de vendre, par exemple, 70 euros un produit qui "part" sans souci à 100 de nos unités européennes. Non seulement ceci n'a rien à voir avec un comportement de voyou, mais c'est même une obligation dans une gestion saine, capable de prévoir des réserves pour des circonstances mauvaises (il en a été vécu lors des confinements liés à la récente épidémies). Mais aucun usager ne peut contester que de se soumettre à ces tarifications élevées est inévitable. Même pour les carburants, les pompes en service 24 heures sur 24 un peu partout hors de autoroutes sont légions. Au bout du... compte, si les prix sont élevés, c'est uniquement parce que... la clientèle l'accepte. CQFD...

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