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L'oxydation est peut-être le pire des soucis que peuvent rencontrer les collectionneurs d'anciennes. Ce qui n'est pas une raison pour renoncer.

 

- KELEREPUS, janvier 2019. L'irrésistible œuvre destructrice du temps qui passe…! Qui n'en serait réduit à cette définition de la rouille, cette maladie qui s'attaque aux métaux ferreux, et donc aux parties intimes de nos belles anciennes…? Pas si simple. Ce qui est vrai est que si l'oxygène est bon pour l'organisme, il l'est beaucoup moins pour le fer, l'acier… Mais sa sournoise complice est aussi très vigoureuse. Elle se nomme humidité. Paradoxe, car sans l'une et sans l'autre, aucun individu ne peut survivre. Tout est donc une question de cohabitation. Pour ce qui concerne le chapitre des responsabilités, les deux éléments naturels déjà évoqués ne peuvent rester seuls dans le box des accusés. L'industrie a sa part. Celle des métaux, notamment dans le passé. Car, dans les "ferreux", il y a eu et il y a encore des qualités fort différentes. Choix des minerais, modes de fabrication, coûts imposés se sont unis pour mettre à la disposition des industriels de l'automobile des matériaux n'ayant pas toujours les caractéristiques suffisantes pour résister longtemps aux outrages atmosphériques. Et les constructeurs eux-mêmes ne se sont pas privés, dans ce même passé, d'être économes sur les traitements anticorrosion dont ils auraient pu faire usage. Bon, c'est fait, c'est fait. Trop tard pour tordre le cou à des responsables qui ne sont d'ailleurs plus en activité.

 

Pour le collectionneur, la stratégie s'articule autour de deux axes. La détection d'abord, notamment lors qu'une acquisition. Chacun le sait, ce sont les parties vitales qu'il faut examiner en priorité. Châssis, attaches de suspensions, etc. peuvent receler des maladies plus graves mais moins visibles que des bas de caisses devenus dentelles, que tout carrossier compétent (adjectif essentiel) peut cependant toujours refaire, pour des frais raisonnables*.  

 

Vient après cela la protection, ce qu'un collectionneur doit considérer comme une tâche permanente, même (et surtout…!) s'il utilise peu son joli carrosse. On n'a rien sans rien. Surveillance permanente, usage de produits adéquats, rien ne doit être négligé. Les éventuels points d'oxydation naissants se doivent d'être traités sans délai (petit ponçage à l'abrasif très fin, jusqu'au métal brillant, et application d'un antirouille, genre Frameto ou autre. Bien entendu, un lieu de stationnement le plus sec possible est recommandé. Et comme cela a déjà été souligné sur ces écrans, cet espace sera d'autant plus adéquat qu'il permettra de "tourner" autour de l'auto, pour assurer cette protection.

 

 

- Pour tout professionnel en contact avec des collectionneurs, ce point est à la fois important et constructif. Là où sont accueillis les clients, une offre bien visible et didactique, avec un choix de produits, des explications pour leur utilisation, pourquoi pas, quelques fiches conseils, gratuites bien sûr, à disposition, peuvent constituer la base d'un petit courant d'affaires et un instrument de fidélisation.  

 

* A ce stade, ne jamais perdre de vue l'ampleur des investissements de rénovations rapportés à la valeur du véhicule. Même parmi les anciennes, certains véhicules ne peuvent espérer échapper à la casse.

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Tag(s) : #- ACTUS, #- AUTOS D'HIER
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