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La frénésie actuelle anti consommation entraîne vers l'erreur ceux qui prennent la parole (ou la plume), voire des initiatives, sans aller au fond des choses.

 

- KELEREPUS -


- KELEREPUS, 10 juillet 2023. L'électricité n'étant pas une ressource énergétique, mais seulement un moyen d'en transmettre la puissance mécanique, lui attribuer un niveau de pollution, serait-il nul, n'est pas moins erroné que de qualifier de polluante (ou non) l'hélice d'un navire. Les diverses facettes de la pollution, rejets de gaz à effet de serre ou émissions de particules, d'une machine électrique ne sont que déplacées à la source du courant. Si les méthodes de production les plus inoffensives sont bien l'hydro-électrique (barrages) et le nucléaire, la très écrasante majorité des mégawattheures produits sur terre, y compris en Europe, provient de générateurs alimentés au pétrole, au gaz ou au charbon. Certes, il ne faut pas oublier le solaire et l'éolien, qui ont quand même du mal à convaincre quant à leur capacité à répondre aux besoins dans leur dimension réelle*. Hélas, les configurations géographiques permettant d'amplifier l'hydro-électrique sont pratiquement toutes utilisées, alors que le rythme de construction de centrales nucléaires est lent, tant techniquement que politiquement. Donc, à présent, toutes les additions de consommations d'électricité auxquelles on assiste risquent surtout d'amplifier le recours à ces sources dites "flamme", et donc "riches" de ces éléments polluants supposés combattus. Même en ce qui concerne l'automobile, dont la version électrifiée comporte un chapelet de rendements à franchir.: production, acheminement (pertes en lignes), charge des batteries, décharge des batteries, conversion en tensions alternatives pour les motorisations asynchrones. Ce sans même tenir compte du surpoids des batteries, qui font des automobiles électriques des véhicules beaucoup plus lourds que les modèles identiques à essence ou diesel. Hélas, bien peu de ceux qui s'expriment sur ce sujet brûlant tiennent compte de ces facteurs purement concrets et uniquement techniques, le plus souvent parce qu'ils ne les connaissent que peu, voire pas du tout, et préfèrent -les options politiques y seraient-elles pour quelque chose...?- les ignorer. Plus c'est gros, plus ça passe, même quand c'est une erreur...!   

* Tout en générant des rejets de la part de populations diverses.  

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Tag(s) : #- ACTUS, #- C'est chaud..., #- ENERGIES
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