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À proximité immédiate des cales où sont construits les plus grands et les plus modernes des navires de croisière, elle tient fièrement sa stature, quand même dans une quasi indifférence générale.
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- KELEREPUS, 29 janvier 2023. Voilà une image qui se suffit à elle-même. Accueillie au sein de tous ces -nos- loisirs (avec de la technique dedans...) dont il est question ici. Alors que de toutes parts, la maison en "structure bois", comme le disent les catalogues des constructeurs, revient au grand galop, l’oubli de ce qui se faisait avant la révolution du fer (puis de l’acier) est facile. Pas la peine d’aller en Norvège voir ces maisons millénaires qui n’ont flanché ni sous l’humidité ni sous le poids de la neige, et dans lesquelles règne toujours une douce quiétude que l’agglo de béton creux (ce parpaing éponge de 17,5 kg qui étrille les colonnes vertébrales de nos valeureux maçons) est à des années lumière de pouvoir préserver. Dans la zone portuaire de Saint Nazaire, à seulement 3 ou 400 mètres des chantiers où se construisent ce qui se baptise bateaux de croisières (bateaux, oui, croisières, voire…) elle tient, tel un ancêtre d’un fier (et fer) Baltard. Belle halle abandonnée mais heureusement préservée, elle dévoile sans fausse pudeur ses dessous chics. Pas de boulons, pas de rivets, du bois, que du bois, chevillé. Sujet pour jolis clichés, modèles pour un décor de réseau ferré, inspiration bricolage haut de gamme pour un carport, à chacun d’en fer… pardon, faire ce que cette élégante structure lui inspire. Pour l'heure, à contempler.
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