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C'est quoi comme auto...? Combien de chevaux...? Elle consomme combien...? Ca vaut dans les... au moins... Tant que ça...?
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- KELEREPUS, 3 avril 2022. Les autos d'hier attisent plus que jamais les envies d'aujourd'hui. Avec le retour des belles journées, du soleil qui ne se couche plus trop tôt, des températures qui ne chutent plus que par accident, c'est aussi le retour des virées, des rendez-vous, et des événements. Alignées en épi, dans chaque réunion, bourse d'échange ou exposition, elles brillent et font aussi briller les regards. Mais dans la plupart de ces rendez-vous où chacun s'expose, il manque trop souvent l'essentiel : l'information. C'est le moment de préparer le petit (pas trop petit quand même, que ce soit lisible à une distance raisonnable) bristol sur lequel vont figurer les réponses que tant de spectateurs n'auront pas l'occasion de poser, tout en rêvant d'en savoir plus. Quelles informations (limitées à 10 points) donner impérativement :
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- Marque et modèle (ce qui n'est pas forcément la même chose)
- Constructeur (éventuellement, groupe, ce qui peut créer des surprises)
- Nationalité (si tout le monde sait que Renault est français, les origines de Bugatti, Facel, Alpine -Renault ou Sunbeam...?- et de quelques autres sont souvent moins connues.)
- Année de sortie.
- Motorisation (nombre de cylindres, cylindrée...)
- Puissance réelle (à quel régime)
- Puissance fiscale (cela intéresse de nombreux quidams)
- Vitesse max.
- Consommation.
- Dimensions, poids et autres éventuelles spécificités.
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Selon nos propres constatations, et ayant posé ce genre de questions à de nombreux collectionneurs exposants, "sur le vif", il apparaît que même les propriétaires ne savent pas toujours donner toutes ces précisions portant sur ces quelques points élémentaires. La première des utilités de cet affichage est donc (on n'est jamais mieux servi que par soi-même...) de permettre à chaque collectionneur, éventuellement au moyen de quelques utiles et agréables recherches, de mieux connaître, si besoin est, son ou ses véhicules. La seconde et la plus évidente de ces utilités constitue aussi une marque de respect à l'égard des visiteurs. On leur montre quelque chose, il est de bon aloi de leur dire quoi. Enfin, d'une meilleure connaissance, peuvent venir de nouvelles motivations. Nous avons souligné à diverses reprises que des obstacles finalement mineurs empêchent ou dissuadent certains de se risquer à un loisir qui pourtant leur fait envie. Dans les "Autres éventuelles spécificités", peuvent figurer des informations sur la valeur (peut susciter quelques hésitations), les éventuelles aventures, ou mésaventures. Ne serait-ce que pour rappeler qu'il n'y en a pas plus avec des autos d'époques qu'avec des modernes (et même parfois moins), mais leur narration est en général plus palpitante. La panne agaçante de l'auto actuelle devient instinctivement une petite tranche de vie quand elle frappe une aïeule du bitume.
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La question qui pourrait fâcher : combien ça coûte...? Nous voici au point le plus délicat. Faut-il le dire ou le taire...? Il y a, comme pour des quantités de choses, du "pour" et du "contre". Le contre, c'est une pudeur, comme celle qui consiste à ne pas dire combien l'on gagne. Mais quand même, il y a beaucoup de POUR... Ne serait-ce que pour mettre un terme à cette présomption de "richesse" dont est affublé tout collectionneur. S'il y a des véhicules si rares et si exceptionnels qu'ils ont des valeurs inestimables, la plupart restent dans des fourchettes particulièrement raisonnables. D'autant que bien cotées, la plupart ont aussi cette qualité qui fait tant défaut à d'autres formes d'épargne (livrets, assurances vie, etc.). Loin d'être un milliardaire, le collectionneur est bien davantage à ranger dans la catégorie "bon père de famille". Mais l'avantage pour tous de cette transparence sur les valeurs bien affichée (qui est en outre accessible à tous en consultant des magazines publiant régulièrement des cotes) est de rendre concret le fait que ce loisir de l'auto de toujours est accessible au plus grand nombre, et non à quelques privilégiés.
Les clubs, municipalités ou associations qui organisent des manifestations pourraient utilement encourager (sans obligation, rester "loisirs" avant tout) l'affichage de tels éléments informatifs, éventuellement en préparant des formulaires prêts à remplir et apposer sur tout pare-brise.
Et en sorties libres, hors événement...? Quand une de ces "aïeule de la route" circule, se gare, fait le plein dans une station-service... elle devient vite un pôle attirant l'axe des regards. Dans de telles circonstances, il n'y a aucun risque à laisser bien apparentes les mêmes informations. (Et même, le fait d'attirer quelques personnes curieuses peut créer une présence autour du véhicule dissuadant ceux qui auraient de mauvaises intentions de les mettre à exécution).
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