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Pour changer, c'est l'idéal, mais qui veut la fin... Les habitudes commodes du numérique exigent ainsi quelques "manips" pour être transposées en analogique. Logique…

 

- KELEREPUS, 15 avril 2019. - Si le disque vinyle est redevenu à la mode, tout ce qui est conçu pour l'exploiter suit le mouvement. Ainsi, il se vend de plus en plus de tables de lecture (ou platines TD). Les rayons spécialisés en proposent un choix pouvant aller jusqu'à une dizaine. S'y côtoient des versions simples, d'autres également assez rudimentaires mais enrichies d'une connexion USB (permettant la copie de morceaux au format MP3), et des modèles de haut de gamme, perfectionnés, certaines légendes ayant même été ressuscitées (Technics, ainsi que la marque, chez Panasonic*). D'autres apparitions surgissent, en plein milieu de notre époque toute imprégnée de connexion et de numérisations.

 

 

Comme cet impressionnant jukebox débusqué à Paris lors d'un événement davantage dédié au "vintage" qu'à la haute-fidélité (attention, expression très démodée, supplantée par "son hi-res", pour haute résolution). Certes, l'objet n'est pas en ligne avec la tendance "miniaturisante", voire "microscopisante" du numérique. Il faut un peu de place pour l'installer, mais quel (bel) effet sur le regard des visiteurs…! Si, inconscient ou adepte des sensations fortes, vous vous hasardez à comparer ce qui tient en durée d'écoute dans l'impressionnante colonne d'albums à ce que l'on stocke sur une carte microSD (dont les capacités vont désormais jusqu'à 64 Go**), ne vous étonnez pas de l'immense vertige auquel vous vous exposez. Y.D.

- Jukebox Orpheau, proposé notamment par L'univers du Billard (en région nantaise), établissement qui vaut le détour et, contrairement à ce que sa raison sociale ne laisse pas deviner, offre aussi des jukebox en plusieurs styles.

 

* A l'origine, l'entreprise japonaise née au début du XXème siècle était baptisée du nom de son créateur, Matsushita. Au début des années 2000, la firme a décidé de ne plus exploiter qu'une seule marque, alors qu'elle travaillait sous 4 dénominations, Panasonic, Technics, National et Qasar. Sans oublier JVC (Japan Victor Company) rachetée en 1954 au groupe Toshiba. Pour des raisons de rationalisation, seule la raison sociale Panasonic a été conservée. Mais, contre toute attente, et en raison de la reprise de vigueur des marchés liés à la reproduction musicale de haute qualité, Technics, jadis consacrée à la hi-fi, a été ressortie de la naphtaline. 

** Sur une 16 Go, tiennent environ 4 000 morceaux en MP3...!

 

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Tag(s) : #- LA MUSIQUE, #- ACTUS
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