De Windows jusqu'au double fuselage, la trajectoire est plus directe qu'on l'imagine.
Il s'appelle Paul Allen et est assez peu connu. Pourtant, il a co-fondé Microsoft avec Bill Gates, ce qui lui a rapporté, à lui aussi, une assez colossale fortune. Un pactole qu'il ne se contente pas de faire fructifier sur un simple compte-épargne. C'est avec sa tirelire qu'il finance la réalisation de cet incroyable aéronef à deux fuselages et 6 réacteurs. Ceci non pour faire du Paris New-York ou des baptêmes de l'air, mais pour pouvoir, d'ici quelques années (c'est du futur relativement proche car sur ce plan, la concurrence va bon train... pardon, lanceurs et autres fusées) mettre en orbite des centaines de petits satellites destinés aux télécommunications, à l'Internet et autres facettes de notre monde connecté. Entre ce qui vole et les flux de données dont notre Web est le hors d'œuvre, le fil conducteur est parfaitement visible. Et si le projet réussit, Paul Allen sera contraint d'envisager très vite un agrandissement d'ampleur de sa tirelire. On n'a rien sans rien, et inversement !
C'est donc une affaire qui roule, avant de s'élever dans les hautes altitudes de l'atmosphère. S'il n'est guère envisageable, pour des modèles réduits, d'aller jusqu'à cette mise en orbite d'objets célestes (encore que...), s'inspirer de l'original, construire et faire voler la réplique de ce joujou est en revanche une perspective qui a sans le moindre doute déjà mûri dans quelques imaginations d'amateurs. Une idée à saisir au vol...