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Des amateurs absolus mais nombreux se retrouvent face à une offre d'instruments grand public devenue squelettique. Certains canaux de distribution s'en aperçoivent.
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- KELEREPUS, 19 mai 2022. Une oreille plutôt juste, aucune connaissance du solfège, ou très minimaliste, mais une grande envie de jouer pour soi... voilà une situation particulièrement répandue. A cette manifestation d'un dada musical identifié, s'ajoutent les apprentissages des enfants. Autant d'occasions de vendre des instruments que les marchés anglosaxons désignent par "home music". Un créneau qui a de longue date été négligé en France, ou traité si maladroitement qu'il n'aura pas fait long feu. On ne compte plus les zones où des magasins spécialisés ont jeté l'éponge avec pour seule et très mauvaise excuse la concurrence d'internet. Si celle-ci est bien réelle pour des produits parfaitement identifiés qui intéressent des professionnels ou amateurs déjà très accomplis, elle l'est moins pour le segment réellement amateur grand public, pour lequel le manque de savoir-faire dans l'identification des cibles et l'art d'en générer le trafic est souvent le plus gros handicap. Le commerce est un métier qui, comme la musique, nécessite une "certaine aptitude" et un solfège.
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Il reste que la lacune semble avoir été identifiée. La preuve, ces apparitions sur la page d'accueil d'un navigateur fort connu. Il y a quelques semaines, une proposition pour un clavier-arrangeur avait été remarquée dans le catalogue toujours très attractif de Lidl. D'autres suivent la même trajectoire. Pas très étonnant d'y trouver Amazon, mais plus inattendu, dans sa "place de marché", le multispécialiste Darty. Coups ponctuels aux suites peu probables, ou début d'une renaissance...? A suivre.
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