TRAIN, TRAINS : à l'échelle, les soucis d'un choix grimpent sans ménager les certitudes....

Entre toujours plus petit et toujours plus grand...! Si la confrontation aux suites probables d'un choix initial prend toute son ampleur dans le modélisme ferroviaire, c'est au pied de l'échelle que se mesurent les risques de vertiges les plus angoissants.

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 6 décembre 2024. Il y a probablement bien peu de domaines de modélisme à autant embarrasser celui qui s'y engage. Comment pourrait-il en être autrement...? Pour un bateau, il faut de l'eau, pour un avion, de l'air, et un peu de distance pour décoller ou atterrir, pour les modèles "actifs". Mais ni de la poupe d'un navire, ni du cockpit d'un aéronef, il n'est question de reproduire l'environnement, Lac du Bourget, Océan Atlantique, Roissy CDG, aérodrome d'Ancenis... Avec le train, et à part dans les ambitions seulement limitées à des exploitations purement techniques, électriques, électroniques, numériques, c'est bien le décor qui constitue l'indispensable écrin capable d'aboutir à la mise en valeur de toute réalisation. La gare, le village, le faubourg, la vallée, la montagne, la vaste plaine, le viaduc, les usines, la liste des environnements dans lesquels des convois peuvent évoluer harmonieusement est interminable. Et sans lesquels le train n'en est plus un.  Puisque l'on évoque le Lac du Bourget, (et sous-entendue aussi la superbe ligne -historique- qui longe tortueusement, avec ses courbes, passages à niveaux, tunnels, cette merveille naturelle), qui aurait seulement osé toiser, calculette en main, ce que le Mont Revard, 1500 mètres d'altitude "seulement", exigerait en hauteur sous plafond son interprétation en HO, N ou même Z...? Ah...! Mince, voilà que viennent d'être évoqués les premières cartouches à glisser dans le barillet des candidats à la ferrovipathie chronique incurable... 

Ce point essentiel étant atteint, ne comptez pas sur la suite pour indiquer par une simple pirouette de vocabulaire ce qui serait "le bon choix". Ni même pour rappeler ce que tout modélisme sait, ou découvre très vite. Plus c'est "gros", plus le détail y trouve son compte, mais la distance possiblement parcourue s'étrique. Et inversement. Au minimum est-il prudent d'avertir les novices que le plus gros risque (souvent assumé) est de cumuler les formats dans des suites de coups de cœur. Un pratiquant avait lâché cette forme inattendue de son option rigoureusement observée.: "l'échelle, c'est comme une épouse, on la choisit, et on s'y tient. Ne serait-ce qu'en raison du coût inévitable d'une séparation. Et elle devient la meilleure". Mouais... Nous l'aurions cru s'il n'avait ajouté, "de toute façon, en réalité, on ne s'en aperçoit pas, mais c'est elle qui vous choisit, car il y a toujours un moment où elle parvient à vous jeter un regard définitif". Comme dans ces domaines qu'il n'est pas question d'explorer davantage ici, s'éparpiller revient à courir le risque de se fâcher avec toutes les post-séductions. Si un seul message devrait donc rester de cette brève et très contestable chronique, il serait de considérer que, faute d'un choix idéal, jongler avec le parti choisi finit toujours par produire d'heureux moments. 

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