Il sourd des conséquences sociales de la transition sans partage entre thermique et électrique de l'automobile. Les intégristes du gaz à effet de serre n'orientent pas que l'industrie vers des horizons bouchés. Les amateurs sont largement hors circuit. Grave erreur...!
- KELEREPUS -
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- KELEREPUS®, 24 novembre 2024. La conversion à l'électricité de l'automobile est un choix quasi arbitraire de "hauts responsables", si hauts qu'ils en perdent peut-être le contact avec les réalités. Quand, jadis, on parlait "automobile", le moteur était au nombre des éléments les plus évoqués. Cylindrée, forme, carburation, poids, position, carburant, régimes... la liste est sans limite. Qui a déjà entendu parler, évoquer, vanter les moteurs électriques des autos mues au chevaux wattheures...? Quels mécaniciens, magiciens, alchimistes de l'auto, des Shelby aux Rédélé (et tant d'autres), iront tripatouiller, intuitions et inspirations à la clé, dans les enroulements des alternatifs blottis à côté des centaines de kilos de batteries...? Ceci concerne des facettes fascinantes, celles qui mélangent des épopées techniques et des histoires d'hommes (sens "non genré"). Plus simplement, combien de ces bambins, qui n'auraient sans doute jamais brillé dans des études de haut niveau, ou même dans l'une des variantes des sous-baccalauréats de notre ère, mais dont l'intuition, le sens quasi inné de l'engrenage et de la barre de torsion, ont servi à construire des carrières très réussies...! Qu'on le veuille ou non, l'électrification ne peut que briser une part de ces vocations, qui ressemble à celles de ceux qui, d'instinct, savent dessiner, ou ont la musique juste en tête. (On n'imagine pas le nombre d'interprètes de très grande réputation qui ne connaissent rien au solfège). Certes, il y a dans une automobile des organes qui peuvent donner à des intervenants aux aptitudes extrêmes de quoi se mobiliser, se passionner. La "motorisation" mise "au courant" passe cependant sous le plancher des interventions originales possibles. Tout comme l'exploitation de la plus belle diligence se concentrait prioritairement sur les chevaux sélectionnés pour l'attelage, leur race, leur stature, leur préparation, leur résistance à la fatigue, leur nourriture, le temps nécessaire à leur repos, etc. Il y a plus de parallèles entre le cheval "animal" et le cheval vapeur, leur maîtrise étant d'abord par l'instinct de l'individu. Et non seulement suite à l'exploitation de logiciels experts et suralimentés à l'IA... Mettre de côté l'être humain, même par inadvertence, n'a jamais été profitable.