PHOTO : fin du "noir et blanc"...? Certains en arrivent à estimer raciste l'absence de lumière...

Quand quelques petits vélos fous viennent perturber l'art de réfléchir dans certains boyaux de têtes en ébullitions pathologiques, mélangeant l'imbécilité à une parodie de philosophie, voire de moralité, il est sans doute temps de tirer le signal d'alarme. Surtout quand un doigt accusateur peut en cacher un autre...!

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 25 octobre 2024. La volonté -suspecte- de bannissement du "noir" dans toute expression n'est pas nouvelle. Du "Y'a bon" vantant les vitamines d'un petit déjeuner délicieux à ces "têtes... d'individus de couleurs" dont certains s'étaient régalés, taux de cholestérol et diabète.2 en prises de risques essentielles, l'horizon intellectuel de penseurs sans pensée hésitait depuis longtemps entre bout du nez et boudiné. Une petite étape vient d'être franchie avec la brillante saillie dont l'auteur est un élu, nourri de cet argent public qui nous fait tant défaut. La confusion introduite entre un travail dans l'ombre (au... noir) et le portait supposé dévalorisant d'un non blanc a un effet pervers épouvantable. Elle occulte quelques instants le vrai sujet de l'actualité présente, avec la résurgence de racismes que l'on aurait cru éradiqués depuis la fin du nazisme. De l'idée de quelques quidams se croyant inspirés de faire du mot "noir", adjectif ou substantif, un tabou ségrégationniste du vocabulaire, surgit pourtant une connotation revalorisée de tout ce qu'il suggère. En photographie, notamment, où ce "noir et blanc" (étonnant que pas un de ces joyeux "millimaîtres" à penser n'ait osé "noirs et blancs") fait rejaillir la riche source créative qui s'invite entre l'absence d'image (la scène écrite ou racontée) et le regard naturel laconiquement plein de couleurs auxquelles l'attention est rarement portée. Irremplaçable, ce N&B que l'on ne va quand même pas remplacer par "sombre et clair" (qui d'ailleurs n'éliminerait pas la couleur) concerne la réalité simple, évocatrice, créatrice de toute obscurité, celle-ci serait-elle voulue absente. Au cinéma, à la télévision, dans la nature, l'effet de la lumière fait vivre le monde. Son interruption crée un brutal fondu au noir, "du "cut" disent les pros du 7ème Art, cette nuance absolue qui n'a pas à être broyée dans un galimatias de théories plus coupables que fumeuses, plongeant par une étrange opportunité dans un noir occultant fort insupportable des culpabilités effrayantes.

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