Que des profanes se mélangent parfois les notions est pardonnable. Qu'une Ministre en charge de la "Transition écologique et de l'énergie" place dans un même jerrican tous les liquides propulsifs, pour justifier une nouvelle ponction fiscale, laisse entrevoir un savoir soit très hypocrite, soit peut-être un peu bidon...
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- KELEREPUS, 11 octobre 2024. Personne n'oblige aucun membre de gouvernement à s'aventurer sur des propos factuellement totalement inexacts. Au cours d'une interview sur une chaîne d'information très suivie, Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la "Transition écologique et de l'énergie" a ce matin tout simplement mis dans le même sac des fiscalisables à juste titre l'essence et le gazole, pour leurs effets sur le réchauffement climatique. Ce qui est fondamentalement inexact, puisque le carburant pour les moteurs "diesel", qui certes, laisse échapper des particules très fines (mais moins semble-t-il que les rames des métros parisien, londonnien, etc.), est en revanche classé et reconnu scientifiquement comme bien moins générateur de ces gaz atmosphériquement coupables que le bon vieux "super". Comme ces propos se trouvent largement imprégnés d'autres amalgames, comme l'attribution des inondations suite aux pluies d'il y a deux jours au célèbre réchauffement, ne nous affolons pas. Les habitants résidant près du Grand Morin (Seine-et-Marne), dont les débordements sont séculairement connus, les côtiers de tous rivages qui savent que le flux, le reflux, et les vagues plus ou moins musclées rongent doucement et sans relâche les bords de mer depuis bien avant l'ancien testament, auront peut-être une indulgence pour des mélanges qui ne font même plus avancer les mobylettes. Qui veut tuer son chien l'accuse de polluer. Pareil pour qui veut taxer son prochain...