Aujourd'hui c'est une ancienne, mais en 1950, c'était une belle américaine décapotable. Une vedette, en somme, pour une autre vedette...
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- KELEREPUS, 12 février 2024. Il y a au moins trois stars dans ce que l'objectif du photographe a saisi ce jour-là. C'était en 1950. Des trois célébrités, l'une, solide, n'a rien perdu de son prestige. Elle est en... vedette américaine (il ne pouvait quand même pas lui être attribué le titre réducteur de "décor"). Il s'agit de l'inimitable Tour Eiffel, qui ne laisse voir qu'un bas de pilier, c'est le pied...! La seconde est peut-être dans un musée, une collection privée, ou hélas sous la désolante condition des vieux métaux. Les spécialistes auront reconnu la marque, l'année de production et le type de cette superbe auto. Les non spécialistes s'en moquent, et préféreront s'attarder sur le type. Celui qui sourit. C'est le chanteur Luis Mariano. Qui confirme grâce à cette pose que le statut de vedette se consolide en se montrant triomphant de réussite dans une cylindrée d'un calibre respectable habillée d'une ligne à vous chanter Mexico. Au-delà de ce cliché, peuvent partir pour vagabonder toutes les réflexions relatives au côté "positionnement social" de l'automobile, ainsi qu'à ce rêve américain qui transpire dans l'image véhiculée par ce chanteur espagnol. Lequel avait eu tant de succès sur le sol de France qu'il a cru légitime de quitter ce monde un 14 juillet (1970).
(Détail d'un cliché signé Roger Violet, vu dans un merveilleux petit ouvrage intitulé "Un dimanche à la Tour Eiffel" - Edition Chêne)