RÉSEAU : devinez où se trouve ce décor avec au premier plan un matériel insolite, si loin....

Il y a toujours des choses à voir et à apprendre en se promenant sous toutes les latitudes de la planète. Très à l'Est, du "pas" nouveau qui mérite le détour. Et que vient faire Daewoo dans tout cela...?

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 25 octobre 2023. Ne cherchez plus. Ce réseau se situe à environ 12 bonnes heures d'avion de notre Hexagone. Le Musée des Chemins de Fer coréens, situé à une heure à peine du centre de la capitale de la Corée du Sud, Séoul, est un lieu haut en valeur, côté collection. On y trouve des milliers d'objets, dont des dizaines de matériels bien réels (voitures, wagons, locomotives) qui reflètent l'histoire du rail sous différentes époques, y compris celle de la colonisation japonaise qu'avait subie cette terre asiatique dès 1905. Ce musée est géré par Korail, la "SNCF" de là-bas, nom qui n'a naturellement rien à voir avec nos "Corail" à la française, voitures et trains nés en France dans les années 1970. Et comme dans tout musée consacré au rail, figure aussi une grande maquette animée, en la circonstance le réseau vu ci-dessus. Elle présente notamment une grande ville dont la perspective est loin de l'idée accueillante et pittoresque que certains peuvent se faire de la ville belle dans son décor enchanteur. N'insistons pas. Toutefois, au premier plan, apparaît un matériel pour le moins inattendu en ce lieu du bout du monde. Une petite rame "voyageurs" tractée par une 72000 (la version diesel-électrique des valeureuses CC 6500) qui fut longtemps très familière sur les lignes françaises non électrifiées, joue les invitées insolites. La photo (ici prélevée sur le contenu du quotidien "The Korea Herald", cliché de Kim Hae-yeon) ne permet pas de zoomer suffisamment gros et net pour voir si le modèle mis en ligne (de chemin de fer) est, comme c'est probable, une Jouef (ou une autre réalisation, voire une des superbes créations de Gérard Tab). Et c'est à l'occasion de cette exploration fortuite que surgit un autre détail inattendu.

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Dans le sujet du quotidien cité, il est également mentionné que dans les environs de ce musée, a vu le jour en 1966 une entreprise industrielle ayant pour objet la fabrication de matériels ferroviaires, wagons notamment, qui est devenue Deawoo Heavy Industries, partie de ce conglomérat aux activités multiples (et comme de nombreux groupes asiatiques, plutôt jeunes). Pour la petite histoire, c'est ce groupe qui avait repris pour "1 franc" les activités grand public de Thomson. Mais retournement de situation, le groupe Daewoo a fait faillite à la veille de l'an 2000. Ce qui est une autres histoire, et nous empêche de proclamer que cette entreprise (dont la marque reste présente en certains secteurs) va bon train...

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