Et voici la punaise d’un seul coup propulsée en clou de l’actualité. Il nous suffit de songer à ces fakirs, capables de juger bien mesquine la frayeur du moment, pour trouver les traces d’Herbert Ponting, photographe.
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- KELEREPUS -
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- KELEREPUS, 4 octobre 2023. Les associations d’idées ne sont jamais simples, et celle proposée ici, ricochet avec des mots, est parfaitement discutable et même peu pardonnable. Sur sa planche à clou, tout fakir ne peut que voir d’un œil amusé l’envolée face à de simples punaises, qui s'est hissée jusqu'à l'Assemblée…! Le Salon de la Photo qui ouvre ses portes demain a, depuis sa création, l’ambition de mettre en lumière des photographes méritant cette distinction. C'est un peu la même démarche tentée ici pour Herbert Ponting, photographe né en 1870, en terre britannique. Un piégeur d’images ayant donc vécu la photo à l’époque où celle-ci naissait, et où tout opérateur ne pouvait qu’en mesurer la puissance en qualité qu'instrument de découverte du vaste monde et de ses occupants. Une vision proposée aux autres, rare, pleine d'enseignements. L’histoire retient surtout au sujet de ce reporter d'hier qu’il avait été le photographe d’une expédition britannique en Antarctique, la seconde conduite par l'illustre Robert Falcon Scott. Oublions ce regard immortalisé sur les décors glacés des régions polaires (des photos faciles à découvrir sur Internet). Attardons-nous sur une autre vision d’un temps qui n’est finalement pas si lointain, celui dans lequel la découverte de la planète était conduite par les explorateurs*. La photo, bien avant la vidéo, restera pour eux et les foules friandes des exploits de ces héros voyageurs le plus éminent des outils de l’exploration, au sens le plus large de l’expression.
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Oui, mais les punaises et les fakirs…? Il fallait pour illustrer ce propos au moins une photographie de l’un de ces personnages capables de s’affaler sur une planche hérissée de pointes de charpentier, comme d’autres se relaxent langoureusement sur le premier sofa rencontré. Herbert Ponting n’a en effet pas seulement immortalisé sur les couches sensibles ses seules lumières boréales. L’une des plus révélatrices est peut-être cette photo recueillie au cœur des Indes… Un de ces adeptes du clou qui se repose et aurait peut-être souri s'il avait appris que de vulgaires punaises (mais de lit), pas de papeterie, peuvent animer tant de débats. D'accord, tout ceci revient quand même à chercher la petite bête...
* Explorateurs dont les expéditions et aventures furent très suivies jusque dans les années 1950-1960. Bien des baby-boomers (devenus papys du même suffixe) ont vibré en découvrant les voyages des Bertrany Flornoy, Paul-Emile Victor, etc.