CANON cultive le grand angle à un niveau encore jamais atteint. Fou...? Utile...? Enfin...?

Un grand angle, mais quel grand angle...! À un gros prix, mais on n'a rien sans rien. Pour ceux qui savent, qui peuvent, ou qui amortissent...

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- KELEREPUS -

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- KELEREPUS, 26 octobre 2023. Avec l'offensive des techniques numériques dans la photographie, était arrivée l'incessante escalade liée aux progrès appliqués aux composants électroniques. Plus de pixels, plus de mémoire, et quelques logiciels bien ficelés, et hop...! Le zoom et le super-zoom ont allègrement grimpé les marches des argumentaires, superlatifs servant aux coups de poings dans le ventre des motivations. Ce qui a pu laisser croire aux profanes, dont l'innocence est plus une qualité qu'une tare, que les puces allaient grignoter les lentilles. "Serrer" sur un petit morceau central d'une capture en combinant adroitement les pixels n'est finalement pas si compliqué. Elargir le champ de ce qui est capturé est une autre histoire. Les puces, même savantes, ne peuvent pas inventer des pixels non capturés, à droite, à gauche, au-dessus, au-dessous. Revoilà l'optique, le "caillou" comme disent les habitués de l'image. Résultat attendu des émergences de matériels de nouvelle génération, comme la famille R chez Canon, ne pouvait que donner tôt ou tard naissance à des optiques compatibles avec les aptitudes très étendues de cette vague montante de la photo dite des "pleins formats". À 2699 euros*,  le RF.10-20.mm.F4L-IS-STM est un sommet du genre. Inutile de décrire ici les mille et un atouts de cet objectif compact à souhait. Et inutile également de revenir sur ce que l'on peut faire d'un tel équipement, pour des acquéreurs qui, à l'évidence dotés d'un ensemble de matériels de calibre (et de valeur) de même échelle, sauront parfaitement en décrypter la fiche technique intégrale. Détail à ne pas perdre de vue, une telle optique, compte tenu de la désormais dualité des appareils photo + vidéo, a aussi des océans de perspectives opérationnelles alléchantes pour des images animées. 

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* "Admirons" cette probable et amusante persécution mentale de ceux qui ont en charge la détermination des prix dits "publics", que par ailleurs, tout revendeur est non seulement autorisé, mais légalement encouragé, depuis bien longtemps, à convertir en une somme qui lui convient, en vertu de la liberté des prix. Seule obligation, ne pas vendre à perte. Sur 4 merguez pour le prix de 6, en promotion, 1,99 se ressent peut-être (pas sûr) comme un peu moins lourd dans le budget d'un acheteur que 2,00 euros, prix rond. Mais ce quelque chose "neuf neuf" pour le positionnement de ce grand angle grande valeur, pour ne pas avoir à dire 2700, frise un possible tourment, migraineux peut-être... Paracétamol...?  

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