AUTOMOBILE : l'électricité plombe la vitesse et amplifie la fatigue. Petits calculs simples...

Si certains spécialistes croient pertinent de vanter les mérites de l'auto électrique, la plus élémentaire arithmétique souligne des effets bien plus pernicieux. Dont la fatigue liée au temps réel de tout trajet.

- KELEREPUS -

- KELEREPUS, 30 juin 2023. Les autonomies et temps de recharge des batteries ont des conséquences assez peu mises en évidence. Si la sécurité impose aux conducteurs des périodes de repos, cette précaution prend un tour inattendu lorsque la bonne forme du conducteur est laconiquement analysée. Il suffit de s'appuyer sur les données largement diffusées par les constructeurs pour mettre en lumière des paramètres incontournables. Avec une autonomie de l'ordre de 400 kilomètres pour de nombreuses électriques, un parcours autoroutier à 130 km/h prend environ 3 heures. Mais en ajoutant les 30 minutes pour une recharge partielle nécessaires, au minimum, cette vitesse de 130 lm/h devient 114 km/h, vitesse "commerciale" diraient les gens du rail, qui intègrent les arrêts à leurs expressions des temps de parcours. À condition de ne pas "sur-consommer" parce qu'il fait nuit (éclairage), froid (chauffage), trop chaud (clim), ou que le temps est pluvieux. À condition aussi de pouvoir limiter les 30 minutes de recharge à réellement 30 minutes, et donc qu'une borne soit disponible au moment de cette manoeuvre. En effet, deux ou trois automobiles faisant déjà la queue n'ont pas la même incidence temporelle face à une borne électrique qu'à une pompe classique. Une opération de 30 minutes ne permet jamais, en outre, de réaliser un "plein" total d'électrons, mais seulement d'accéder à une nouvelle distance franchissable d'autant plus réduite qu'elle va, précautions indispensables, exiger de ne pas attendre le dernier moment pour brancher à nouveau le cordon ravitailleur. En clair, le rythme des recharges croît avec la distance d'un déplacement. A ce rythme, c'est tout simplement la durée réelle de tout trajet qui s'allonge et donc, la fatigue de celui ou celle qui tient le volant. A la veille des départs en vacances, certains vont regretter le bon vieux moteur diesel... 

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