De l'usage des bonnes vieilles recettes de la mise en valeur qui restent immuables. Du noir, du blanc, des nuances et le charme nocturne, le coup de cœur en pleines lumières.
- KELEREPUS -
- KELEREPUS, 21 mai 2023. En marge de toutes les spécificités techniques et de performances des véhicules, ceux-ci restent désirables par leurs seuls atouts de ligne. Les petites, qualifiées de citadines, et que l'on associe volontiers à "petits budgets", ont aussi besoin d'un soupçon de prestige. Si la nuit, tous les chats sont gris, le photographe a souvent pour mission de faire jaillir ce qui est capable de traduire ce clin d'œil aguicheur. À l'image d'un célèbre cliché de 4L devenu double légende (l'image comme l'auto), la firme française a réédité le recours à l'association nocturne dans la communication pour l'un de ses modèles de notre époque (photo ci-dessus). Les Parisiens, qui ont déjà reconnu l'ambiance du pont de Bercy, en oubliaient peut-être que cette entrée de gamme pouvait aussi avoir son côté chic. Mission accomplie.
Le photographe, de son point de vue, même si le véhicule l'intéresse moins, ne peut que remarquer les équilibres entre lumières et côtés sombres, l'utilisation adroite des reflets, le dialogue entre le métal et la pierre, un tout qui n'a pu s'obtenir qu'au terme d'un méticuleux travail post prise de vue. Au fait, depuis que chacun passe de l'une à l'autre, entre ces deux mises en œuvres de messages visuels qui se ressemblent, ont-ils pris conscience d'un détail fort élémentaire...? La plus ancienne, celle de la 4L et la moderne sont nées de deux ères photographiques fort éloignées, l'une du siècle argentique, l'autre de la vogue numérique. Certains détails révèlent cette différence de génération.