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Les 17 années qui ont été nécessaires pour finaliser la voie rapide parisienne ont démontré que gouverner, c'est prévoir, et que les gouvernants d'alors n'avaient rien prévu correctement.


- KELEREPUS -


- KELEREPUS, 26 mai 2023. Etonnant...! Il semble que l'interminable durée de construction de ce boulevard n'ait guère attiré les attentions. Et pourtant, de 1956 à 1973, il s'en est passé des choses en France, d'une manière générale, et concernant l'automobile en particulier. Ayant tout récemment fêté les 50 ans de cette voie rapide, la capitale souffre depuis presque ses premières heures de son insuffisance caractérisée. Laquelle, contrairement aux idées écologistes parfaitement erronées, une plus grande fluidité, et une vitesse de croisière supérieure, conduiraient à "mieux caler" les moteurs (thermiques, pour l'écrasante majorité) sur des régimes bien meilleurs en termes de rendement, et donc moins polluants. Cet argument n'empêche pas les élus parisiens majoritaires de préconiser une réduction supplémentaire. L'inculture technique poussée à ce niveau devient une faute.

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Tout comme ce fut une faute de ne pas percevoir la progression dont l'automobile serait l'objet, ne serait-ce qu'en observant d'une part son ascension là où la guerre n'avait pas sévi (aux USA notamment) et d'autre part les compteurs de la natalité qui étaient déjà en surchauffe dès le début des années 50 (début du baby-boom, 1947). Quatre années après le début des travaux, au confluent des années 50 et 60, le taux d'équipement des ménages en automobiles franchissait le cap des 30%. Déjà, une conception quasi "rikiki", comparé à ce qui s'édifiait dans d'autres métropoles européennes, pourtant moins peuplées, laissait prévoir l'arrivée tôt ou tard des expressions devenues familières, comme "périphérique bloqué" et bien d'autres. Mais on ne change pas des stratégies qui perdent. Bien après l'achèvement des travaux, et dans l'atmosphère vigoureuse du début du nouveau millénaire, le fanatisme pro-électrique a donné une voie nouvelle au tramway. Avec force travaux et embouteillages monstres que les parigos et leurs autos n'oublieront jamais. Des blocages qui ont été optimisés par l'idée lumineuse que certains responsables, contre toute attente, ont réussi à imposer.: supprimer des passages souterrains sur les boulevards extérieurs (dit "boulevard des maréchaux") qui offraient à la circulation une autre solution de contournement de la ville, gommant quelques croisements aux trafics d'ampleur. Ainsi, les franciliens se sont vus privés, Porte d'Italie (embranchement de l'autoroute du sud), Porte de la Chapelle (accès à l'autoroute du Nord) par exemple, de ces échappatoires qui émoussaient un peu l'irritation collective. A croire que la prévision n'a pas besoin d'être fiable, pourvu qu'elle garantisse les salaires des prévisionnistes. Consolation dans le panorama des incohérences, la périphérie francilienne n'ayant pas bénéficié de meilleurs visionnaires, outre la circulation francilienne logique, ceux qui utilisent le "périf" au quotidien y rencontrent encore des poids lourds qui, faute d'un parcours régional plus commode, ont inscrit dans des trajets du genre Belgique.-.Espagne une part de ces 35.km pilotés par la Mairie parisienne. 

 

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Tag(s) : #- AUTOS DE TOUJOURS, #- MERITE REFLEXION, #- ACTUS
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