D'un côté, Internet et le e-commerce. Super...! Mais de l'autre, revers de la médaille au contour cruel. La perte de visibilité de certains loisirs n'est-elle pas fort regrettable...?
- KELEREPUS -
- KELEREPUS, 4 avril 2023. L'un des premiers grands succès de l'ordinateur accessible au plus grand nombre fut Flight Simulator. Créé par Stu Moment et Bruce Artwick et livré sous sachet plastique transparent dans sa toute première version (à la fin des années 70), ce soft a gravi les échelons du succès dans le logiciels, quand ceux-ci s'offraient au regard des clients, dans le linéaires spécialisés. Au point d'en devenir le plus vendu de tous les softs grand public. L'avion et son pilotage ont passionné bien des individus. Une véritable niche commerciale s'est doucement constituée. Les amateurs franciliens ont notamment dans leurs souvenirs la célèbre "Boutique de l'aviateur" du magasin Surcouf de l'avenue Daumesnil, à Paris. Aujourd'hui, les logiciels de simulation ont toujours une vie active, même intensive, auprès des amateurs recensés. Mais les autres, tous les autres, ceux qui n'ont jamais vu ni entendu évoquer cette "application" et n'ont plus guère d'occasion de le rencontrer, des profanes et "en même temps" (quelqu'un aurait déjà utilisé cette expression, non.?) amateurs potentiels sans le savoir risquent de passer à côté de ce qui leur aurait apporté des heures de loisirs palpitants. La simulation n'est pourtant pas absente, hors logiciels pour ordinateurs. De-ci de-là, des systèmes dit "6 axes" permettent à des exploitants d'en faire une utilisation du style attraction. Ce sont des déclinaisons des réels équipements tels que celui qui était représenté il y a pile 40 ans sur un stand du Salon de l'Aéronautique et de l'Espace (Le Bourget, 1983) -photo ci-dessus-, spécifiquement développé par Thomson-CSF pour l'Airbus A310. Dans des centres commerciaux ou des parcs d'attraction, ils procurent quelques minutes de sensations à des utilisateurs très occasionnels. Et voilà. Quand la boutique avait du bon, pas seulement pour le professionnel de la distribution... Des regrets, des regrets, des regrets... (Beaucoup d'autres lignes de produits et univers loisirs subissent le même sort désolant, victimes de leur perte de visibilité. Pas vu, pas vendu)