PILATUS, un millésime 2022 qui ne se prive pas de voler haut pour la firme helvétique.

Il n’y a pas que les gros porteurs dans le ciel, et un autre européen que celui si souvent cité mérite aussi un coup de chapeau. 

- KELEREPUS -®

- KELEREPUS, 13 mars 2023. Ok, la Confédération Helvétique ne fait pas partie de l’Union Européenne. Elle n’en est pas moins un pays bien européen et ses succès industriels ne se limitent pas aux montres de luxe. Pilatus, au cours de l’année dernière, aura livré plus de 130 avions, dont 40 PC-24s, 80 PC-12 NGXs, 10 PC-21s et 3 PC-6s. A lui seul, le PC-12 dans toutes ses versions, se partage le créneau des monomoteurs de voyage, à turbopropulseurs, avec notamment la gamme TBR de la firme française la Socata. Pressurisés, volant à des altitudes comparables à celles de ces moyens et longs courriers que l’on nomme les “avions de ligne”, ces appareils sont aussi bien économiques que performants. Et permettent à ceux qui les utilisent d’échapper à la très injustifiée qualification -proche de l'insulte- de “jets privés”, qui n’a de sens que pour ceux qui n’ont jamais pris une calculette pour comparer les coûts, sans rien oublier, de différents moyens de se déplacer. Point supplémentaire, ces aéronefs sont aussi des objets de tentation pour ne nombreux pilotes privés, d'aéroclubs, qui ne peuvent s'empêcher de rêver à autre chose que les classiques Cessna ou les DR-400. Certes, il y a de la distance entre le rêve et la réalité. Mais cette distance est infranchissable pour ce qui concerne les grosses machines qui emmènent leurs PAX vers des contrées lointaines. Alors que ce monomoteurs, pas variable, IFR obligatoire naturellement, ne sont pas totalement inaccessibles à ceux qui le veulent absolument et sont prêts à passer du temps et investir. A Fontainebleau, sur des rochers raides et compliqués à dompter, des amateurs ne rêvent-ils pas de faire un jour une face nord au cœur de la Vanoise...?

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