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Si les dos d’ânes brillent par leur propension à très souvent contourner les règles, l’arrêt de la lumière pour raison d’économies d'énergie ajoute une irrégularité aveuglante.

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- KELEREPUS, 18 décembre 2022. Pour devenir riche, deux solutions. Gagner au loto, ou prendre des actions dans une industrie des suspensions et amortisseurs. Cette activité est en effet largement soutenue par la politique des ralentisseurs que certains ont déjà rebaptisés "ralentichieurs". Remarquons que tous ceux qui pestent contre ces empêcheurs de rouler trop vite n'ont souvent qu'à s'en prendre à eux-mêmes. Dans des contrées proches, comme l'Allemagne, où la discipline routière conduit les automobilistes à très simplement respecter les vitesses limitées, on dénombre très peu de ces infâmes dos d'ânes. Sur notre sol, où la vitesse maximale autorisée n'est considérée par trop de conducteurs que comme l'amorce du seuil d'un maximum qu'il est de bon ton de franchir dans les limites des multiples facettes de la tolérance, il a fallu en arriver à cette inondation transversale répétitive et secouante, ne serait-ce que pour la traversée des villages.

Toutefois, et comme cela a été de multiples fois souligné, un pourcentage colossal de ces protubérances ne respecte pas les dimensions réglementaires, dans tous les sens du sujet : hauteur, longueur, angles. En outre, un ralentisseur se doit en théorie d'être éclairé la nuit. Théorie, ou implicite exigeance, car la réglémentation se contente de stipuler qu'ils doivent être "visibles". Voilà comment vient se glisser une nouvelle ombre au tableau. Dans bien des lieux, les responsables locaux ont tout simplement installé un lampadaire faisant partie de l'éclairage public pile au-dessus de l'obstacle franchissable seulement à basse vitesse. Mais avec les économies devenues les BA(s) écolos du moment, de nombreuses localités éteignent fièrement leur éclairage public dès 22 ou 23 heures. Et de ce doigt sur l'interrupteur -en général automatisé- surgit le ralentisseur nocture entre moins visible et plus visible du tout. Chef, qu'est-ce qu'on fait...? En cas de grave accident, à qui seront attribuées les responsabilités...? 

Un piège encore pire pour les anciennes...! Si les automobiles récentes peuvent supporter dans les limites d'une "fréquentation" raisonnable les effets nocifs des ces ralentisseurs, il n'en va pas de même pour des véhicules d'époques, fragiles tant par leur âge que par leur conception. Et que dire de ces belles sportives d'hier, britanniques ou italiennes entre autres, dont la garde au sol n'est compatible qu'avec des excès de sol minimes. Ce risque n'est considéré dans toute son ampleur que par ceux qui n'ont pas vécu l'expérience d'un franchissement nocturne et aveugle au volant d'un coupé ou cabriolet qui ne fait que des envieux quand il se montre. Punition inacceptable dans le sens où, de surcroît, dans leur grande majorité, les possesseurs de ces anciennes roulent avec prudence et modération.

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Peut-être faudrait-il en arriver à repérer ces excroissances hideuses et secouantes de nos villes et villages sur les plus célèbres des systèmes embarqués d'assistant à la conduite. Chiche, Monsieur Coyote...

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Tag(s) : #- ACTUS, #- AUTOS DE TOUJOURS
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