La brume pour le collectionneur d'images est un accessoire qui tombe du ciel. Cotonneuse et flouteuse à souhait, l'essentiel est de ne pas la manquer.
- KELEREPUS, 5 décembre 2022. Dans un matin frais, bien frais, c'est l'hiver qui annonce sa venue. Tout le monde l'attendait. Mais cette brume arrive à la sauvage, sans même avoir eu l'élégance de prévenir. Quand température et point de rosée se rejoignent, expliquent les professionnels du temps qu'il fait. Et aussi d'un temps qui passe, dans une sublimation qu'il n'est pas toujours commode de saisir à point nommé. Le soleil a en effet vite fait de chasser ce flou de fond gratuit, qui n'a rien d'un petit coquin, et rend si nets les premiers plans. Notre vitale étoile en connaît un rayon dans l'art de montrer dans ce scénario connu et changeant à chaque fois une lumière à saisir en instantané. Le temps d'une courte pose, et elle ne sera peut-être déjà plus là.
Il ne faudra, de ce fait, jamais hésiter à monter une véritable planque, presque policière, pour que ne s'échappe du viseur ce spectacle souvent trop fugitif, dans lequel et comme en cadeau un alignement favorablement choisi procure des flux de photons que les artifices de studio n'approchent que d'une manière imparfaite. Vu la température, le photographe ne devrait pas renoncer à la stratégie du cas parka. Automne 2022, Loire en région nantaise.
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