LE MODELISME à la maison et la place disponible, une bien trop mauvaise excuse...

"Oui, ça me plairait bien, mais je n'ai pas de place." Cette affirmation trop souvent entendue par des modélistes aux envies réprimées est le signe d'un renoncement qui désole.

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- KELEREPUS, 6 octobre 2022. Avec l'automne, voici revenues les occasions de déployer des loisirs d'intérieur. En matière de modélisme, ceux-ci se heurtent souvent à une réticence liée à cet éternel obstacle. Pas assez de place...!  Ça, c'est ce que l'on croit, quand personne n'est venu démontrer à quel point cette conviction est le plus souvent archi fausse. Quand les jours raccourcissent, reviennent aussi ces événements ou démonstrations occasionnelles, salons ou expositions locales, présences en galeries marchandes, et autres visions éphémères. Des circuits de chemins de fer miniature, des pistes de "slot-racing", par exemple, s'étalent dans des dimensions incompatibles avec ce qui se conçoit raisonnablement dans un logement classique. Dès lors, entre le renoncement, ou l'adhésion à un club, point de salut. C'est dans ces circonstances très occasionnelles que sur des visages se lisent les tentations. Interrogés, ces non-adeptes nous répondent, outre le budget ou la peur de la technique, par ce côté à priori incompatible pour "chez eux". Et pourtant, comme le suggère la photo ci-dessus (petit circuit avec un développement suffisant pour se faire plaisir) les solutions existent. 

Ce réseau de chemin de fer en échelle N (1/160) ne dépasse pas 1x1,40 m, et offre pourtant deux voies de circulation en protection totale par cantons et signaux, des décors avec animations lumineuses, etc. Créé il y a... 40 ans, il est en voie de "grande révision générale".   

-- Côté pro :  Les magasins spécialisés devraient être les porteurs de ces messages, exemples concrets à l'appui (dans le cadre d'un point de vente, l'excuse du "pas la place" devient une faute professionnelle). Très préoccupés par les acheteurs déjà conquis, les habitués, bien des responsables en oublient le côté didactique (et tentateur) qu'ils devraient pourtant jouer, ne serait-ce que pour leur assurer la plus longue vie possible. Certes, il ne reste plus beaucoup de ces points de vente (ceci pouvant aussi, en partie, expliquer cela), et justement, chacun a un rôle pour son propre présent (et avenir) mais aussi pour l'ensemble de son univers d'activité. A méditer.