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Les jours qui viennent vont être riches d'évocations à propos des 70 premières années de règne d'Elisabeth II. Sept décennies au cours desquelles l'automobile britannique a culminé dans la classe et le prestige.

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- KELEREPUS, 2 juin 2022. Les festivités commencent, pour ce Jubilé qui se place au plus haut niveau de l'attractivité dans le suivi des têtes couronnées. Dans les innombrables sujets attendus dans l'ensemble des médias, un fil conducteur ne sera sans doute pas oublié. Cette reine qui, dit-on, conduit encore et à bonne allure qui plus est, son beau et puissant tout terrain, avait déjà, avant d'accéder à son rang royal, provoqué l'admiration pour ses aptitudes au volant de véhicules militaires. Sachant changer une roue, pas impressionnée par quelque réglage pointu, elle n'est tout de même pas devenue la concurrente du garagiste du coin. Et même, son cortège le jour du couronnement, et bien d'autres de ses apparitions par la suite, laissaient plutôt croire à une tradition nationale surtout axée sur la traction hippomobile et les voitures avec cocher mais sans la clim.

En visite chez Aston Martin.

C'est pourtant de cette nation pas comme les autres, qui roule toujours à gauche (ce qui est selon certains spécialistes le meilleur côté pour la physiologie d'une majorité de quidams), que sont aussi nés, pour l'essentiel durant les mêmes sept décennies présentement célébrée, les Everest de la planète automobile. Rolls-Royce, Bentley, Aston-Martin, Jaguar, Triumph, MG, Rover, Lotus, et quelques autres, sont des anglaises de souche, conçues sur un terrain qui était déjà fertile avant le grand jour de 1952.

Land Rover, cette robuste auto vaut bien tous les carrosses.

Bien sûr, avec le temps, la famille s'est un peu dispersée. Rolls est entrée dans le giron de BMW, Bentley a rejoint Volkswagen, la voiture du peuple...! D'autres sont partis chez Tata, les familles, avec le temps, ça bouge. Si le cuir Connoly et la ronce de noyer y ont acquis sur ses terres une réputation internationale hors normes, la table des matière nobles a su (ou "SU" pour les connaisseurs passionnés qui comprendront) aussi partager les honneurs avec les mérites de la mécanique. Aux 24 Heures du Mans, les 5 victoires de Jaguar le rappellent, comme d'autres exploits allant, au début des années 60, des soucis sérieux posés par d'intrépides Mini Cooper aux trop géantes Ford Galaxy dans le rallye de Monte-Carlo, jusqu'aux succès à répétition du pilote français René Medge et de ses Range Rover dans les éditions du (vrai) Dakar il y a un demi-siècle, pilote dans le garage duquel se tenaient (où l'on se rappelle de Montrouge) discrètement de la Triumph Dolomite Sprint conduite en course par l'acteur Jean-Louis Trintignant. (Là, ce sont des évocations bien réelles qui nous sont totalement propres. On a les archives et la mémoire journalistique que l'on peut.)  

 

Tag(s) : #- ACTUS, #- AUTOS DE TOUJOURS
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