TRAIN ET JARDIN, printemps, soleil, heure d'été, l'extérieur cherche enfin la bonne voie...!

Marier le plaisir de respirer l'air revigorant du printemps et des loisirs supposés d'intérieur est de nouveau de circonstance. L'astre suprême y incite, les angoisses futiles sont à oublier.

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- KELEREPUS, 23 mars 2022. Attention, tout le monde change d'heure...! Même le train miniature. Pourquoi n'aurait-il pas comme d'autres (loisirs) droit à son bol d'air...? Le train de jardin, le plus souvent assimilé (à plutôt juste titre) au LGB, le "gros train miniature", n'est pas la plus répandu des hobbies sur rail, que l'on considère plutôt "indoor", à la cave, au grenier, dans une chambre condamnée. Balayons quelques préjugés à son sujet. Le premier d'entre eux est d'une démoralisante (et supposée) vérité, pour avoir un train de jardin, il faut un jardin. Il faudrait...! Car derrière toute palissade, se dissimulent toujours de nouvelles frontières. Un réseau peut non seulement trouver sa place (et son utilité visuelle) sur une terrasse ou un balcon. Et même, dans un "intérieur", le train dit de jardin peut aussi être le meilleur des alibis pour créer un sympathique espace "jardin d'hiver". Une petite fontaine qui distille un cristallin gazouillis, quelques lumières subtilement diffusées, le sifflet de la loco à la sortie du tunnel (obligatoire), vous y êtes déjà. Le couplage entre cette formule et celle du balcon pouvant même se réaliser au moyen d'une petite section de voie amovible. Un vulgaire trou dans le mur, plutôt pour les propriétaires "pavillonniers" (sinon, gare aux autorisations...) est de nature à créer le lien entre le dehors et le dedans, ce qui se traduit par une exploitation toute l'année, et pas seulement par beau temps.

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Dans un jardin, créer le décor est une occupation conviviale. S'il est parfois difficile de réunir tout le monde, modéliste, épouses etc. autour d'un réseau dans un coin du logement, faire participer à cette passion mi-train mi-jardin est bien plus évidente, et opérationnelle. Encouragée par un apéro sous la tonnelle, voir un barbecue, ça attire du monde, et fait gagner du temps, puisqu'en étant plusieurs à "planter" le décor, la fin de l'ouvrage arrive encore plus vite, alors que passion, satisfaction et éventuellement boissons se partagent. Au plus vite avant l'averse...? Encore une inquiétude à se chasser des neurones. Si ranger à l'abri le matériel roulant peut s'avérer nécessaire quand les grondements du tonnerre se rapprochent, il faut savoir que les voies et appareils de voie des grandes marques (LGB, Lionel... certaines des marques connues de longue date ayant été reprises ou ayant disparu, ce qui sera tôt ou tard l'objet obligé d'un autre sujet) sont faites pour résister aux intempéries. Un peu moins aux dépôts de pollens et autres particules végétales infinitésimales très nocives au nécessaire bon contact pour la traction et la détection (pour signalisation). Il faut donc prévoir les outils de nettoyages efficaces et les procédures associées. 

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Ultime difficulté, mais hélas majeure : elle consiste à trouver le matériel, car non seulement le commerce du train miniature a fondu comme neige au printemps (souvent d'une incompétence crasse dans l'art d'aller chercher de nouvelles clientèles), mais il a aussi bien souvent exclu cette famille de produits (par peur d'en vendre sans doute). Certes il reste les ressources en ligne, mais qui sont moins "craquantes" que ne pouvaient l'être de beaux linéaires ou des réseaux de démonstration. Les magazines spécialisés ne sont pas tous très assidus dans l'évocation de ce genre de modélisme. C'est le souci énorme et récurrent non seulement pour le secteur du modélisme ferroviaire, mais aussi pour beaucoup d'autres domaines de loisirs incluant de la technique.