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Motorisation d'hier contre propulsion de l'ère numérique, voici plus qu'un affrontement d'égo, un parallèle révélateur...

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- KELEREPUS, 9 février 2022. Catalogué antiquité, le plus sympathique des anciens deux roues motorisé ne se gêne pas pour adresser un clin l’œil enjôleur à ceux qui vénèrent la bonne vieille 2CV Citroën, deux icônes des années 50 unissant liberté de bouger et petites économies. Le Vélosolex entre pourtant sans l’avoir demandé dans le tourbillon anxiogène des particules polluantes, de l’incertaine survie de la planète, et de la demi-pénombre où baigne la batterie qui propulse le vélo tendance. Des individus attentifs et méthodiques se sont penchés sur les deux deux roues et les conséquences de leur utilisation. Pour l’historique qui marche au mélange, il se pourrait que sa consommation de l’ordre de 1 litre pour 100 km ait un impact tout simplement moins important que son jeune successeur électrisé. Et surtout, on voit où ça commence, et où ça finit, alors que de la production de l’électricité au devenir des accus usagés et de leurs métaux rares, c’est plus flou. Il subsiste deux points communs entre ce duo mis en selle.

Tous les deux nécessitent une assistance musculaire pour atteindre un temps de parcours tolérable, avec en supplément 100% gratuit la possibilité (interdite à une Tesla) qu'ils partagent, celle de rallier une destination en pédalant quand l’énergie fossile ou voltaïque est épuisée. Même possibilité musculo-assistée quand le haut d'une côte s'avère plus sévère que prévu (alors que l'on s'attend plutôt à être soulagé quand ça monte, ce qui est également le cas). Seconde similitude, les deux joujoux coûtent cher. Le collector parce que c’est un… collector. Le moderne parce que la demande reste élevée, ce qui permet en rayon de faire les prix qu’on veut, car pour la valeur de trois électriques, on touche du doigt et du chéquier des entrées de gammes automobiles dites low-cost, et de la main entière des autos d’occasion encore très acceptables. Sauf que quand faire moins cher est possible, il y a toujours un Lidl ou équivalent susceptible de se glisser dans la brèche. Ce que vient d’ailleurs de faire Lidl (photo ci-dessous) sur des territoires proches de l’Hexagone, avec un bel élément, à 879 euros, qui a bien vite été épuisé. Même Dacia ne relève pas ce défi.

 

 

Tag(s) : #- ACTUS, #- Visions insolites
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