Gros comme un camion...! On le voyait venir, cet effet désagréable qui, bien sûr, ne signe pas l'arrêt de mort de l'enfant terrible de l'auto électrique, mais le place dans un contexte désormais plus classique, se résumant par "lui et les autres". Tous les autres...!
- KELEREPUS, 16 janvier 2022. Seul au monde, on est forcément le plus fort, le leader, celui qui dicte tout sur un marché. Depuis peu, une sorte d'onde se propage dans le domaine des "investisseurs". A la manière d'un avertissement, qui n'est pas sans risque. Globalement, le bruit qui se fait entendre se résume facilement. La valeur de Tesla à la corbeille est très surévaluée, ce qui signifie, à bon entendeur "salut", ça ne peut que descendre. Pour tout investisseur, ce "salut" n'est pas très éloigné de "fuyons". Ou au minimum, désengageons-nous avec prudence et discrétion. Prudence, compte tenu du risque, discrétion, pour ne pas se retrouver dans la double condition de provocateur et victime d'un effet château de carte.
Le seul souci de Tesla se résume à une réalité toute simple. A tort ou à raison, et au grand étonnement d'observateurs qui s'attendaient à une résistance plus vive de cette industrie de l'automobile, celle-ci se dirige vers l'électrique au pas de gymnastique. Parallèlement, quelques pépins récents, notamment avec le système de conduite autonome, auxquels s'ajoutent des doutes sur quelques points de fiabilité (rappels de nombreuses voitures) jettent une ombre sur le titre. Cette mauvaise ambiance s'installe alors que, dans le sillage du CES 2022, de nombreux géants de l'automobile ont multiplié annonces et présentations, groupes qui développent leurs gammes électrifiées en s'appuyant sur des offres en thermique toujours très demandées. car si, comme l'ont souligné des spécialistes, l'électrique évolue entre 10 et 25% de PDM, cela signifie que les gammes classiques éprouvées restent l'axe majeur (et profitable) des ventes. Le plus dur pour un pionnier commence quand il n'est plus tout à fait pionnier.