Même rapide, l'information devrait être construite de manière à éviter les approximations qui peuvent soulever quelques émotions inutiles.
- KELEREPUS, 12 mai 2021. Comme cela se dit familièrement, on ne va pas en faire un fromage. Mais quand même...! Le site Morandini.com est l'un des plus dynamiques et le plus souvent en pointe dans le suivi de l'information par le public (tout comme la chaîne CNews qui en relaye en partie certains contenus, elle-même devenant la première chaîne d'info dans l'Hexagone). Il est aussi, hélas, l'un des plus riches en "coquilles" et fautes dans ses textes, ce que la rapidité de l'information ne peut totalement excuser. Dans son évocation du retour devant le tribunal correctionnel de la compagnie aérienne et du constructeur de l'avion dont le vol Rio-Paris avait été perdu suite à un décrochage non rattrapé dans l'océan Atlantique, l'illustration choisie est celle d'un... beau Boeing 747-400 aux couleurs d'Air France. Pas sympa pour l'industriel américain, alors que l'aéronef accidenté était un Airbus. Ce d'autant plus que la firme d'outre-Atlantique a vu son image écornée suite à ses soucis majeurs sur son 737-Max. Pour mieux comprendre l'éventuel petit pincement au cœur à la vue de cette négligence, notamment par des équipes internes, il suffirait qu'à Toulouse, soit découverte la photo d'un 320-Néo pour illustrer le crash d'un de ces 737 de dernière génération. Les susceptibilités sont des réactions particulièrement respectables, qui démontrent l'attachement à l'image des entreprises à l'élaboration de laquelle des intervenants s'associent, surtout dans des univers tels que l'industrie aéronautique, qui aujourd'hui encore, conjuguent indissociablement travail et aventure humaine. (MAJ du 13-05-2021 : La photo a été remplacée.)