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Vous aimez les concepts...? En voici un qui pourrait faire voler en éclats bien des idées reçues à propos de la consommation des avions, comme dans l'approche des transports de passagers.

- KELEREPUS, 25 mai 2021. Voici une recherche très sérieuse qui démontre que la consommation des aéronefs pourrait encore être réduite de 70%...! La folle tendance visant à chercher la mort des toutes les ressources fossiles va-t-elle aller jusqu'à enterrer des travaux par lesquels les immenses progrès déjà accomplis ne demandent qu'à être prolongés...? Attaqués dans un mouvement où l'incompétence le dispute à la stupidité, l'avion se voit interdire en partie par des gloires de l'écologie, qui n'ont pas toujours conscience que leur utilité se borne essentiellement à des appétits carriéristes teintés politiques. D'ores et déjà, les industriels de l'aéronautique ont réussi à réduire la consommation par kilomètre/passager à des niveaux inférieurs à ceux de l'automobile la plus économe (qui, elle aussi, ne demandait qu'à progresser). En comptant tout, l'aérien d'aujourd'hui est même probablement plus économe que le chemin de fer. En comptant tout...* Mais à travers certains développements, un futur encore plus prometteur se dessine. 

Dans l'industrie, le célèbre chapitre des recherches et des développements (R&D) n'est pas seulement assuré par les constructeurs d'avions. De nombreux intervenants extérieurs alimentent cette filière. Pourquoi le font-ils, alors qu'ils ne fabriquent aucun appareil (ou automobile, ou smartphone, etc., cette réalité étant présente dans tous les domaines) ? Parce que l'innovation est aussi un produit qui se vend bien. Cessions de technologies ou droits sur des brevets sont à la clé de ces objectifs, parfois accompagnés de fournitures ou de composants. SE Aeronautics est de cette famille de firmes au cœur de cette activité créatrice, et ses travaux, relatés par Flight Aware, ont abouti à un dessin d'avion dont la consommation pourrait être très inférieure à celle des modèles en circulation actuellement. Sur la base d'une version d'environ 250 places, le gain pourrait être de l'ordre de ces 70% déjà évoqué, grâce à une voilure inédite réduisant le principal générateur de consommation, la traînée. Naturellement, si l'obstination évoquée ci-dessus persiste, ce genre de perspective s'envole...

* Pour une liaison aérienne, point de ligne à entretenir (voies, signalisation, caténaires), aucun investissement foncier pour créer une relation, pas la moindre expropriation, pas le moindre pont, viaduc, tunnel à édifier puis à maintenir en bon état, aucune nuisance à éliminer sur le parcours (sans même évoquer les confrontations et éventuels frais de justice à assumer, avec délais allongés de mise en oeuvre), et qui plus est, aucune installation (ligne, gares, etc.) à maintenir en survie, au "cas où", petits élans de nostalgie inclus, aux frais de la collectivité si la fréquentation devient médiocre, voire quasi nulle. Dans ces évocations, il faut intégrer tout ce qui entoure création et maintenances, salaires et charges, consommations (camions et autres véhicules, engins)... Et si la liaison ne "marche pas". Aucun souci. On revend ou réaffecte les avions à d'autres exploitants ou destinations.

Tag(s) : #- ACTUS, #- Manches et palonniers
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