C'est la personne qui prend la photo qui fait le cliché, et non l'appareil. Certes, les performances techniques ont une importance, mais seul le bon usage de l'outil fait le bon photographe.
- KELEREPUS, 17 février 2021.. "Si la photo est bonne" chantait Barbara. Une formule qui prend forcément une infinité de significations. Il n'y a encore que quelques années, pour un utilisateur absolument profane, une bonne photo se résumait à une image (ou diapo) nette. Pas nette, c'était probablement bougé et donc raté, nette, c'était gagné. Encore fallait-il que le document ne coupât point une section de l'image (la tête du tonton), et ne la plongeât pas dans une ombre obscure. Oublions ces notions du passé et venons à la question derrière la question, "Qu'est-ce qu'une "bonne photo…?", qui ne se contente plus d'un trop simple verdict. Voici donc une réponse qui résume à elle seule la complexité que peut dissimuler le cheminement allant de la prise de vue à l'image regardée : une photo est bonne si elle correspond à ce que son auteur en attendait.
- Rappelons que nos pages dédiées à certains loisirs sont surtout destinées aux profanes de chaque domaine, et n'ont pas vocation à apprendre quoi que ce soit aux amateurs et professionnels confirmés de ces spécialités (Encore que…)
La prise de vue a bel et bien changé d'époque. Ce pour deux raisons (au moins). Premièrement, les smartphones, dont les aptitudes sur ce thème sont importantes, sont pratiquement toujours à portée de main. Deuxièmement, la photo est devenue gratuite. Finis le coût élevé des films et du traitement. Finie donc la moindre raison de se priver. La population au sens le plus large "cliche" à tour de clics. Et ceci pas seulement avec les "intelliphones". L'appareil photo numérique, qui est dans une passe délicate, présente les mêmes atouts, sauf pour la proximité permanente, et encore. Qui plus est, le plus modeste des appareils numériques modernes est un extraordinaire objet high-tech.
Et pourtant, les "grands" photographes d'hier (et d'avant-hier), ceux dont on regarde les images avec admiration, ont réalisé des prises de vues avec des appareils qui, même onéreux, n'avaient pas et de loin les performances des équipements d'aujourd'hui. Les perfectionnements techniques, à présent secondés par les logiciels de traitement, ne sont donc pas indispensables pour que cette "bonne photo" surgisse. Il reste en revanche que plus un appareil est perfectionné, plus il demande des connaissances et de l'expérience pour être bien exploité. Et si la photo, industriellement, est dans un certain pétrin, les utilisateurs sont nombreux à vouloir améliorer leurs propres aptitudes. Il y a un appétit pour s'améliorer. Cela s'est notamment constaté dans les enquêtes faites lors de manifestations telles que le Salon de la Photo, où le souhait d'avoir accès à une formation était l'une des attentes les plus fréquentes, tous publics confondus (jeunes, moins jeunes, hommes, femmes, assidus, plus occasionnels...).
Alors, par où commencer, dans un itinéraire vers des clichés satisfaisants…? Par le commencement. Avant de savoir comment aller chercher les nuances de couchers de soleils ou de reflets sur le sol mouillé des avenues, ce qui nécessitera de jongler avec les réglages ou modes de l'instrument utilisé, priorité à la simplicité. Les bons cadrages, les notions d'horizontalité, de verticalité, etc… Le recours à des ouvrages de conseils, comme celui-ci, est d'un excellent secours. Compte tenu de l'accessibilité économique du cliché, à l'époque numérique, ne pas hésiter à multiplier les prises de vues (ce que font les pros, ne serait-ce que pour assurer…). Un jour (plus tard), viendront les mises en œuvre des réglages et modes proposés, et pour certains (encore plus tard) la prise de conscience que l'on ne fait pas tout avec un seul et même outil. D'où les optiques, voire les panoplies d'appareils… A chacun de jouer…! Attention quand même, l'activité peut vite devenir très passionnante. Si vous ne souhaitez pas lasser votre entourage, songez au côté spectacle, ou alors, restez un opérateur absolument égoïste, dans son univers. Sans oublier vos proches, hors photo.