Un demi-siècle après leurs naissance, les britanniques légendaires sont non seulement des véhicules prisés des collectionneurs, mais aussi des symboles très présents dans la communication.
- KELEREPUS, 23 septembre 2020. Voilà une certaine idée pour ce qui se veut positionné à la fois noble, classe, et tradition. Jaguar, MG, Triumph, Rover se retrouvent souvent au second plan quand il s'agit de promouvoir des produits dans un axe bien déterminé. Montre chic, parfum de haut de gamme, bagages élégants, vêtements en cuir…? L'anglaise est convoquée, dans un coin de l'image, et à condition d'avoir soufflé ses 60 premières bougies. Imaginons le blouson de notre illustration (détail de la publicité en ligne de la marque Good Life) accolée à la silhouette d'un rappeur sur-tatoué, d'un cultivateur dans son tracteur, d'un cycliste dans une avenue de la capitale… Le message serait très différent.
Ce constat n'est naturellement pas celui d'un positionnement publicitaire, une technique très au point et utile. C'est en revanche la constatation d'un ressenti instinctif pour le plus grand nombre à la vue de véhicules qui, du fait de leur grand âge, devraient être plutôt démodés. D'ailleurs, l'association avec une 2CV, une Frégate Renault ou une Aronde Simca ne serait pas davantage évocatrice de cette saveur typique de la distinction du britannique "grande époque", dont la perception ne s'étend d'ailleurs pas à tout ce qu'à produit la terre de sa Gracieuse Majesté à cette époque. Rolls-Royce, trop hors d'atteinte, Ford Anglia, trop rustique, Aston, trop James Bond… En revanche, certaines (mais rares) réalisations hexagonales pourraient, si les publicitaires, trop influencés dit-on par la communication de Nutella, y pensaient… Certaines belles Facel par exemple. Et vous, en quelle classe voyagez-vous ?