Beaucoup d'argent est dépensé pour aménager les voies de circulation, des ronds-points jusqu'aux radars. Les cisailles et l'huile de coude semblent en revanche manquer là où dame nature s'avance un peu trop…
- KELEREPUS, 20 août 2020. En la circonstance, les feuilles de route évoquées ici sont celles qui masquent les panneaux routiers (y compris en zones urbaines). Cette anomalie n'est pas nouvelle. Moins répandue l'hiver, quand le feuillage a quitté le paysage, elle se remarque dès que reviennent les beaux jours. Mais elle semble rester coupablement ignorée de tous ceux qui ont pour mission de participer à l'optimisation de la sécurité pour tous. L'exemple de notre photo (réalisée sans trucage…!) pourrait être multiplié à l'infini. Ce détail contraste lourdement avec la très rigoureuse exigence faite aux conducteurs à qui le moindre surpassement radarisé (qui aboutit quotidiennement à des milliers de PV avec retraits de points pour des infractions résumées sur avis dans le style "57 km/h rapporté à 51 au lieu de 50"…) n'est pas pardonné. Ces excès non maîtrisés de la nature s'ajoutent à de très nombreuses imperfections et défaillances de la signalisation, celles du sol n'étant pas l'une des moins dangereuses. Par temps d'automne, entre chien et loup et bruine aidant, l'absence de lignes ou pointillés rendent les bas-côtés très difficiles à repérer, les milieux de voie également.
Mais que font ces municipalités, si généreuses pour édifier des ronds-points, placer des ralentisseurs (plus ou moins respectueux des normes), voire illuminer leurs places et avenues quand revient Noël et qui n'ont même pas le réflexe de dépêcher quelque employé municipal pour tailler de rapides coups d'outils, disponibles pour pas cher dans toute supérette, les branches feuillues qui occultent des panneaux indicateurs pourtant essentiels pour la sécurité…? Carton rouge...!