Stop aux préjugés idiots. Si le dernier sorti des APN est -peut-être- le plus performant, les presque anciens restent de bonnes machines à clicher. L'obsolescence est hors programme.
- KELEREPUS, 16 mai 2020. Faire de la photo est un excellent loisir. C'est même une activité excellente pour une période de déconfinement, (avec déplacements limités) comme pour toutes les autres périodes, bien sûr. Avantage, c'est une activité qui peut se pratiquer pour un budget quasi nul. En particulier, tous ceux qui possèdent un appareil numérique, même acquis il y a plusieurs années, peuvent s'y consacrer sans réserve et surtout sans avoir la moindre raison de se sentir pénalisés par le fait d'utiliser ce qu'ils considèrent à tort comme étant une antiquité.
Combien de pixels ? Depuis l'origine de la photo numérique accessible à tous, l'un des points de repère pour établir les hiérarchies de gammes, dans la distribution comme chez les industriels, est le nombre de pixels du capteur. C'est une notion non négligeable mais dont la pertinence a été totalement dévoyée par son utilisation commerciale. Inutile d'entrer dans un exposé technique fastidieux. Rappelons simplement que la plupart des APN (même les plus récents) créent des photos d'une "certaine" dimension dans une résolution de 72 points par pouces, ou "DPI". Celle-ci, compte tenu des aptitudes de l'œil, est très suffisante pour qu'une image vue à environ un mètre de distance soit perçue très correctement piquée et détaillée. Pour atteindre cette qualité perçue à l'œil avec un document tenu en main, il faut "monter" à une résolution de 300 DPI, laquelle est celle retenue d'une manière standard dans des utilisations de l'image, comme par exemple l'imprimerie. Oui, mais comment monter à partir de cette "certaine" dimension vers une résolution plus élevée ? C'est à ce niveau qu'entre en jeu le complément indispensable de tout APN, le logiciel de traitement de l'image, dont le célèbre Photoshop est l'un des représentants les plus connus.
D'où ce point sans doute essentiel. Mieux vaut d'abord se doter d'un de ces "Photoshop" ou équivalents que de courir s'offrir un APN tout beau, tout neuf. Inutile d'aller non plus dans les dépenses de logiciels professionnels ou de passionnés. Les versions disponibles en ligne pour des sommes modiques conviennent largement. Et si l'envie d'acheter un matériel (et de se faire plaisir) réellement complémentaire devient trop ardente, mieux vaut alors acquérir une imprimante réellement "photo", avec éventuellement plus que les quatre couleurs classiques, et pourquoi pas, en format A3 (29,7 x 42 cm) qui, sans empêcher les impressions en A4, permettra de créer de superbes images à mettre sous cadres. Les plaisirs de la photographie se se limitent pas à l'utilisation d'un appareil. Ils prennent toute leur saveur quand se regarde l'image élaborée avec une petite panoplie. Un instant où le nombre de pixels est parti loin dans les souvenirs.