Les modélistes de l'univers ferroviaire quasi "vétérans" sont nombreux à être "tombés" dans leur passion à l'occasion de Noël et de ce qu'ils avaient trouvé au pied du sapin. Mais songent-ils à ranimer la flamme, pour les petits d'aujourd'hui…?
- KELEREPUS, 25 novembre 2019. Avez-vous jeté un regard sur le calendrier…? Dans pile un mois, ce sera le grand jour. Le retour des temps hivernaux est propice aux loisirs d'intérieur (même avec de la technique). Et parmi eux, le train miniature. Alors que cette "discipline" semble avoir presque disparu corps et biens de la vie ambiante*, elle a toujours ses adeptes, et autour d'elle, une vie y compris dans le sens économique du terme. A l'automne, sont revenus avec une régularité non démentie des expositions, salons et événements qui ont eu cette année encore des audiences moins confidentielles qu'on pourrait le croire, et qui tranchent de manière insolite avec la raréfaction de la présence du train miniature hors circuits ultra-spécialisés**. Une activité de presse et communication conserve aussi un dynamisme qui démontre une certaine vitalité du secteur.
Il n'en reste pas moins vrai que le train -le grand- n'a plus le rôle qu'il avait dans les années 60-70-80 dans la société et la vie courante de nos semblables. Et pour le modélisme ferroviaire et ses acteurs (fabricants, artisans, commerce, clubs et associations…), l'un des défis est d'aller chercher de nouveaux adeptes et leur mettre le pied à l'étrier. C'est un défi compliqué mais qu'il est encore possible de relever, grâce justement à ces adeptes toujours présents mais qui, ne remuons aucun couteau dans aucune plaie, prennent de l'âge. Un défi sur lequel nous aurons l'occasion de revenir, armés de cette conviction: le train miniature est tout à fait apte à générer de nombreuses motivations chez des amateurs jeunes.
En attendant, allumons la lumière. Ou plutôt, les lumières. Les regards des jeunes (mais aussi des moins jeunes) a toujours été fasciné par ce qui scintille. Le thème de réseaux illuminés a souvent été évoqué. Il reste très efficace, se mariant fort bien avec l'atmosphère qui accompagne les fêtes de fin d'année. Le bout du bout, autrement dit ces morceaux de décor où seuls apparaissent les sources de lumière nocturnes de la "vraie vie", sont sublimes, mais délicats à réaliser. Ils ne sont en outre pas les seuls axes ou le spectacle d'un réseau ou d'une maquette peut se transcender grâce à la lumière. Par exemple, une seule voiture restaurant (une bonne vieille Lima en O, pourquoi pas) avec ses lampes de tables et son éclairage interne se laissera admirer sans fin, tout comme une ambiance de coucher de soleil, ou encore les myriades étincelantes d'une petite fête foraine. Avec toujours, pour les obstacles qui freinent cette "reconquête" évoquée, peur d'une certaine complexité et manque de place, une réponse implicite et expliquée. Beau et simple... Donc, simplicité, compacité, et luminosité…
* Presque, mais pas totalement. Ouf…! Leur disparition se constater surtout sur les grands axes de distribution, donc là ou le contact et la découverte est concrète. La stratégie des grandes enseignes généralistes (hypers et supermarchés) et spécialisés (en particulier les circuits du jouet, surtout obnubilés par la revente des coffrets d'origine asiatique et prévendus via la lourde com TV) consiste à ne se concentrer que sur les grands courants de diffusion.
** Selon nos constatations, la fréquentation de ces événements consacrés au modélisme ferroviaire montre une présence de visiteurs jeunes et très jeunes très supérieure à ce qui s'observe dans les salons et expos dédiés notamment à l'automobile de collection ou à la photographie.
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